Chauffe-eau et assurance habitation : quatre conseils pour avoir l’esprit tranquille
Prendre une douche chaude et faire partir le lave-vaisselle : deux gestes simples que l’on tient parfois pour acquis. Pourtant, on en vient à oublier avec le temps que le chauffe-eau, bien dissimulé au sous-sol ou dans un placard, prend lui aussi… de l’âge! Voici quelques conseils pour bien entretenir votre réservoir et limiter le risque d’un sinistre en assurance habitation.
1 - Changer le chauffe-eau avant la fin de sa vie utile
Un chauffe-eau a une durée de vie utile limitée, de plusieurs années. Quelle est la date de fabrication du vôtre ? Pour le savoir, consultez la plaque d’homologation apposée sur le réservoir d’eau chaude. Cette information est importante : les compagnies d’assurance exigent en moyenne le remplacement lorsque celui-ci atteint les 10 ans. Chaque assureur a ses propres exigences en la matière : Informez-vous !
Même si l’appareil semble bien fonctionner après cette période de temps, il faut néanmoins procéder à son remplacement, à titre préventif. Il s’agit d’un premier geste à poser pour prévenir les dégâts d’eau ! Ces derniers représentent d’ailleurs la première cause de réclamation en assurance habitation au Québec.
Les assureurs, experts en gestion du risque, privilégient une approche axée sur la prévention plutôt que sur la réparation. Généralement, ils vous feront parvenir une lettre pour vous prévenir que votre chauffe-eau approche de la fin de sa durée de vie utile. Si le remplacement de l’appareil n’est pas effectué avant le prochain renouvellement de l’assurance, les dommages d’eau causés par le chauffe-eau seront exclus de la couverture. Une seconde lettre mentionnera alors l’avenant d’exclusion en question.
2 - Inspecter l’appareil régulièrement
Même si votre système de chauffage d’eau n’approche pas encore les 10 ans, surveillez-le périodiquement. Certains signes d’usure prématurée doivent attirer votre attention. Par exemple, une température de l’eau plus tiède, ou une moins grande quantité d’eau chaude disponible sont deux signes courants à ne pas négliger. Parfois, le simple remplacement d’un élément chauffant s’avère requis.
Par contre, d’autres signes sont plus inquiétants : de l’eau chaude dont la coloration semble rougeâtre, la présence d’humidité sur la paroi externe du chauffe-eau ou l’apparition de rouille sur le bas de la cuve nécessitent une intervention de votre part. Sans surprise, le remplacement hâtif de l’appareil est alors requis.
3 - Considérer la location (au lieu de l’achat)
L’heure est venue de changer votre chauffe-eau ? Plusieurs options s’offrent alors à vous : l’achat n’est pas la seule avenue à considérer. Il est aussi possible, auprès de certains distributeurs, de louer un réservoir d’eau chaude. La location facilite probablement la gestion de votre budget puisque généralement, vous n’avez alors aucun montant initial à débourser. Bien souvent, les réparations éventuelles sont aussi assumées par le locateur.
Plusieurs syndicats de copropriété exigent d’ailleurs que les réservoirs d’eau chaude soient loués. Ainsi, l’entretien et le remplacement sont effectués plus fréquemment, de façon plus automatique, évitant d’autant la possibilité de subir un sinistre causé par la vétusté d’un appareil.
La location est donc une option à considérer pour maintenir une plus grande souplesse financière et pour s’assurer d’avoir l’esprit tranquille. Sachez cependant que cette sérénité a un prix : la location à long terme est plus dispendieuse que l’achat. Autre exemple : la location d’un chauffe-eau s’avère non seulement pertinente lorsque votre appareil doit être remplacé, mais aussi si vous pensez déménager à court terme.
Astuce : Vaut-il mieux choisir un chauffe-eau 40 gallons ou 60 gallons ? Pour un petit foyer ou des besoins modérés, 40 gallons suffisent généralement. Il est moins cher à l'achat et légèrement plus économe en énergie ! Pour une famille plus grande ou des habitudes exigeantes, optez plutôt pour 60 gallons, si l’espace disponible le permet.
4 - Privilégier l’installation par une personne qualifiée
Rappelez-vous : si des rénovations sont effectuées par le propriétaire sans permis adéquat ou par un entrepreneur non certifié, l’assureur pourrait refuser de couvrir les dommages résultant d’un sinistre. Il est d’ailleurs souhaitable que le remplacement de votre chauffe-eau soit effectué par une personne qualifiée, tel qu’un plombier, à titre d’exemple. Ce dernier a l’obligation de respecter les normes en vigueur. Assurez-vous qu'il détienne une licence de la Régie du bâtiment du Québec (RBQ).
Et si ce n’est pas déjà fait à votre domicile, demandez-lui d’installer un bac de rétention sous le réservoir d’eau chaude pour limiter les dégâts en cas de fuite.
5 - Informez votre assureur suite au remplacement du chauffe-eau
Vous comprenez désormais que l’âge du réservoir d’eau chaude fait partie des risques à analyser pour votre assureur. Au moment de renouveler votre assurance habitation, ayez donc toutes les informations relatives à votre système de chauffage d’eau en main. Cet aide-mémoire vous sera d’ailleurs utile pour préparer votre soumission en ligne. Finalement, rappelez-vous qu’en tout temps, il est important de maintenir votre dossier à jour en matière d’assurance habitation. Visitez sans tarder L’Espace client de iA Auto et habitation !
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