Le processus d’embauche : miser sur ses habiletés relationnelles

La maîtrise de votre profession n’est pas tout ce qui importe au moment de votre embauche; les recruteurs veulent aussi valider vos compétences interpersonnelles dans le but de vous évaluer en tant que personne et de s’assurer que vous vous intégrez bien au sein d’un groupe. En effet, puisqu’on passe beaucoup de temps au travail, les gestionnaires cherchent évidemment à créer un climat propice aux bonnes relations entre les employés.

Ainsi, en entrevue, on vous posera toutes sortes de questions pour déterminer si vous êtes agréable à côtoyer ou si vous êtes du genre grognon, si vous gardez votre calme en situation de stress ou si vous perdez les pédales, etc.

Une astuce pour « votre plus grand défaut »
Lorsque, en entretien d’embauche, on vous demande de nommer deux points faibles chez vous, donnez de vrais traits à améliorer. L’objectif n’est pas de vous piéger, mais bien d’apprendre à vous connaître. Une réponse authentique prouve aussi que vous avez une bonne perception de vous-même. Évitez absolument la stratégie classique de nommer de faux défauts qui sont en fait des qualités, tels que « je ne sais pas m’arrêter de travailler » ou « le travail me tient trop à cœur ». Une attitude hautaine transparaît dans de telles réponses, ce qui produit un effet désagréable chez les recruteurs.

Ne craignez pas de nommer un véritable défaut. Vous avez tendance à arriver en retard le matin au travail? Vous serez content d’apprendre que de plus en plus d’entreprises adoptent l’horaire variable. Vous manquez de sens de l’organisation? Vous vous assoirez à côté d’un collègue qui est le champion des alertes Outlook pour vous rappeler vos échéances et vos réunions. Les points négatifs que vous mentionnerez ne sont que des caractéristiques humaines, et montrent que vous souhaitez les améliorer.

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