La voie du leadership

Pour Stéphan Bourbonnais devenir un bon leader, c’est d’abord identifier et respecter ses valeurs personnelles. Ensuite, on peut mieux visualiser le chemin de la performance qu’on souhaite atteindre, et les actions pour y parvenir. Tissant des parallèles entre le sport et le monde professionnel, notre vice-président exécutif nous livre certaines stratégies personnelles qui l’ont mené au succès, avec discipline… et passion!

Ashleay : Bonjour et bienvenue au balado À vos intérêts! Mon nom est Ashleay et je suis accompagnée aujourd'hui, comme toujours, de Sébastien Mc Mahon, stratège en chef. Aujourd'hui, nous avons le plaisir de recevoir Stephan Bourbonnais, vice-président exécutif de iA Gestion de patrimoine. Il nous parlera de son parcours et de sa vision du leadership. Alors bonjour, Stephan! Bonjour, Sébastien!

Stephan : Bonjour, Ashleay! Bonjour, Sébastien! Heureux d'être avec vous!

Sébastien : Très content de t'avoir avec nous aujourd'hui. On aime ça. On a le privilège, Ashleay et moi, de recevoir des leaders régulièrement pour entendre parler de leur histoire et aussi entendre parler de leadership. Donc, nous sommes très excités de t'avoir avec nous aujourd'hui.

Ashleay : Tout d'abord, Stephan, tu as une histoire très intéressante sur la façon dont tu es rentré dans l'industrie. Est-ce que tu veux bien la partager avec nous?

Stephan : Avec grand plaisir, Ashleay. En sortant de l'université, j'ai commencé à travailler pour mon père. Mon père dirigeait une société qui était spécialisée dans les programmes de qualité totale, certification ISO 9000... Je pense que l'idée à l'époque, c’était de peut-être potentiellement devenir son plan de succession. Je vous dirais que cette idée-là a duré un an exactement.

Après un an, mon père m'a donné un cadeau. Je raconte souvent cette histoire-là à mes employés parce que je trouve que c'est important de le faire puis de prendre le temps de le faire avec les employés. Mon père s'est assis avec moi pour me donner une évaluation annuelle après ma première année. Et la personne qu’il décrivait à l'époque, pour moi, ne représentait aucunement qui j'étais. Alors soit que je n'étais pas moi-même en la présence de mon père, soit que mon père essayait de me protéger parce que je voulais en faire trop puis que j'étais jeune. Mais lorsqu'il m'a donné cette révision-là, j'ai pris une décision importante qui a changé la trajectoire de ma carrière. Je lui ai remis ma démission sur le champ.

Sébastien : Comment a-t-il réagi? Il ne devait pas s'attendre à ça.

Stephan : Probablement pas. Je ne me souviens pas de tous les détails, mais j'ai vraiment l'impression qu'il a fait ça probablement aussi pour me dire que si je voulais un jour avoir la chance de prendre la succession de l'entreprise, peut-être que je devais aller gravir des échelons à l'extérieur et devenir ma propre personne et développer mes propres outils, puis venir le rejoindre.

Et c'est un peu ça qui est arrivé, la seule différence est que je ne suis jamais revenu dans l'organisation. Mais ça m'a permis de débuter ma carrière dans le secteur des assurances. J'ai commencé à vendre des assurances porte à porte. Je vendais des polices d'assurance à 25 $ par mois. Mais c'est là que j'ai découvert la passion pour les conseillers, pour les agents. C'est là que j'ai découvert la passion pour le conseil, la passion pour aider les gens. C'est là que j'ai appris des techniques de vente.

J'ai eu un mentor extraordinaire à l'époque, quelqu'un qui venait de chez Xerox. Je pense que Xerox, à l'époque, devait être reconnue comme une des bonnes, sinon la meilleure, école au de ventes. Donc il m'a tout appris. J'ai appris que la vente, c'était une question de nombre. Donc il fallait faire dix appels pour avoir trois rendez-vous. Si on avait trois rendez-vous, on réussissait à faire une vente.

C'est là que j'ai appris aussi à naviguer avec les hauts et les bas, d'un côté émotionnel. Je me rappelle d'être resté dans mon auto pendant 5 heures à trembler, à regarder une porte sur laquelle je devais aller cogner pour renouveler une police d'assurance et je n'étais pas capable de sortir de la voiture. Je revenais chez nous, puis j'avais le sentiment de n'avoir absolument rien accompli dans cette journée-là. Puis le lendemain, tu rencontrais cinq clients potentiels, puis tu faisais cinq ventes, puis tu ne comprenais pas ce qui s'était passé, puis ça venait de tourner complètement. Donc ça m'a donné beaucoup de compassion pour les gens avec lesquels on travaille, mais également pour les clients auxquels on amène une grande valeur.

Sébastien : Puis ce sont des leçons de vie importantes qui t'ont suivi après. Sortir de ta zone de confort, tu l'as fait. Tu aurais pu rester dans l'entreprise familiale puis dire : « Regardez, ma voie est tracée! » Tu as décidé de partir, puis tu as compris assez jeune qu'une trajectoire de vie et une carrière, ce n'est pas en ligne droite. Il y a des détours.

Stephan : Il y a des détours et je pense qu'il faut que tu te laisses surprendre aussi par les choses dans la vie. Puis ma philosophie, c'est : « quand tu fais face à deux options puis que tu as des choix à prendre, prends toujours la porte avec le chemin le plus difficile. » Je pense que c'est là que ça va t'amener une progression, un potentiel de développement beaucoup plus haut, puis ça va t'amener à accomplir des choses auxquelles tu n’aurais jamais pu penser auparavant.

Ashleay : Puis comment est-ce que tu as fait le saut vers la gestion? Puis pourquoi voulais-tu le faire?

Stephan : Très bonne question, Ashleay. Je me fais souvent poser cette question-là. Pour moi, j'ai une façon de penser dans la vie où c'est toujours : comment puis-je appliquer un effet multiplicateur sur ce que je fais? Comment puis-je toucher le plus de gens possible? Donc je pouvais continuer à faire ce que je faisais, mais c'était un à un. Et c'est là que je me questionnais. Dans l'industrie dans laquelle j'étais, il y avait une opportunité de faire quelque chose. Et pour moi, le leadership est donc arrivé comme étant le moyen, le levier sur lequel je pouvais avoir un plus grand impact sur des organisations, sur des équipes à diriger. Et l'opportunité probablement de réinventer notre espace au sein de notre industrie. J'ai eu la chance dans ma carrière de participer à trois projets de transformation majeurs. Peu de gens ont eu la chance de faire ça, mais c'est toujours ça que j'ai recherché pour pouvoir amener puis élever le niveau de jeu de tout le monde. Alors ç'a toujours été quelque chose qui était important pour moi, puis c’est de cette façon-là qui m'a guidé vers des niveaux de management.

Ashleay : Puis les croyances, dans le sens des convictions, sont-elles importantes pour toi? Puis si oui, quelles sont tes convictions?

Stephan : Je reviens toujours à ça. C'est vraiment important, puis ça influence ma vie, je vous dirais, ma vie personnelle à la maison avec mes enfants. J'ai un enfant de vingt-et-un ans et un enfant de onze ans qui vivent des situations différentes. Alors on revient souvent à nos valeurs, à nos croyances. J'ai fait beaucoup de sport : en équipe, c'est important. Puis dans le milieu du travail, c'est la même chose. Pour moi, quand j'y pense, le leadership, c'est d'avoir des valeurs et des croyances bien ancrées. C'est absolument essentiel. Puis ultimement, pour moi, ce que vous croyez va déterminer ce que vous allez faire, puis ce que vous faites, va déterminer ce que vous allez réaliser. Et ces croyances-là vous permettent de créer votre vision de ce que vous voulez accomplir, vous donnent, je crois, une force de volonté quand ça devient un petit peu plus difficile. Ça vous amène une résilience. Puis ça nous amène aussi une opportunité, puis à regarder alentour de nous ce qui se passe pour pouvoir profiter de ces opportunités-là qui se présentent à nous. Puis dans le travail comme dans la vie personnelle, pour moi, si vous avez une vision claire, ça va vous permettre d'ignorer les distractions qui pourraient se présenter. Ça vous permet de garder un cadre de référence puis de vous focaliser vraiment sur l'objectif ultime.

Sébastien : Puis, dans ta carrière, tu disais, tu as fait beaucoup de sport de compétition jeune. Dans le fond, l'importance de développer un ensemble de valeurs et de croyances, ce n'est pas tout le monde qui prend le temps de faire cet exercice-là qui est si important. Tu as été confronté à ça jeune, à travers le sport.

Stephan : Très jeune. Alors c'est sûr que c'est quelque chose qui est resté avec moi… Mais je pense que c’est la meilleure façon pour arriver avec ce qu'on veut accomplir, où on veut aller. Puis évidemment, le comportement qu'on va avoir va devoir refléter les valeurs qu'on a. Alors quand on est en équipe, quand on travaille en groupe, quand on fait partie d'une famille, d'une organisation, je pense que c'est à la base même de ce qu'on doit faire.

Sébastien : Puis des coachs et des mentors, on en a tout le long de notre vie. Donc, est-ce que tu pourrais parler peut-être du rôle que les mentors ont joué dans ta carrière?

Stephan : Oui, j'ai mentionné d'entrée de jeu que j'en ai eu un extraordinaire qui m'a aidé beaucoup, qui venait de chez Xerox. Je ne pourrais pas dire que j'ai eu un mentor dans ma vie qui a été essentiel. Je pense que ce que j'ai fait, je suis curieux de nature, j'aime poser des questions, j'aime m'inspirer de gens, mais j'ai toujours tenu à bâtir moi-même mon propre coffre à outils. Alors j'ai toujours essayé de m'inspirer des gens alentour de moi que j'ai rencontrés, soit des coachs, soit des entraîneurs que j'ai eus, des coachs professionnels, évidemment, des patrons que j'ai eus. J'ai eu la chance d'avoir des parents, mon père, ma mère, qui étaient des entrepreneurs. Cette fibre là de vouloir construire puis gérer des entreprises, je l'ai eue d’eux. Ça m'habite encore. Ça me stimule tous les jours. Mais le reste, pour moi, est venu d'exemples que je suis allé rechercher à gauche et à droite.

Puis le message que je dirais aux gens là-dessus c'est : « Assurez-vous d'avoir des ressources proches de vous. Assurez-vous d'avoir des gens de confiance proches de vous. » Il y a quatre ans, quand je me suis joint à l'organisation, j'agissais à titre de président pour une de nos divisions des valeurs mobilières et quelqu'un de l'industrie m'avait dit : « Stephan, tu deviens président, félicitations! Mais en même temps, tu vas voir : it gets lonely at the top. » Il a dit : « Tu vas voir que quand tu es rendu en haut, là, tu vas t'ennuyer. Puis il n'y a pas beaucoup de monde qui est alentour de toi. » Puis je pense que ça m'a pris un mois et demi à réaliser ça, ce que ça voulait dire.

Et c'est là que j'ai joint une organisation, YPO, qui est une organisation de présidents. Puis la première chose qu'ils font, puis la chose la plus importante, c'est que tu dois te former un groupe parmi les gens qui sont membres de cette organisation, un groupe de 8 à 10 personnes. Vous devez vous rencontrer sur une base mensuelle, puis vous devez parler de vos défis personnels, puis vos défis d'entreprise, puis ça me donne un sounding board. Alors, c'est important d'avoir ça. Il faut le faire de la bonne façon. Il faut le faire de la façon qui va venir vous chercher, mais moi, ça m'a toujours aidé grandement dans mes décisions.

Sébastien : Puis tu sais, je te connais assez, depuis quelques années, pour savoir que lonely at the top, oui, mais une de tes forces, c'est de te créer des équipes gagnantes et performantes. Donc, la culture de savoir gagner puis de vouloir gagner, c'est au cœur de tout ce que tu fais comme leader.

Stephan : Oui, puis encore une fois, je pense que ça vient de l'inspiration que j'ai eue de leaders. Ceux que j'ai le plus respectés, c'est ceux qui avaient une vision claire, forte et précise. Tu sais le test que vous pouvez faire avec votre groupe : demandez-leur s'ils sont au courant des trois priorités que vous avez dans votre groupe. S'ils ne le sont pas, continuez à répéter votre vision. Et ça, c'est important pour rallier les troupes. Moi, j'ai toujours eu cette attitude-là qu'il faut gagner ensemble. Puis encore une fois, c'est peut-être le côté sportif qui amène ça, mais pour moi, si tu veux avoir le buy-in de ton équipe, il faut que les gens sentent qu'ils font partie d'un groupe, d'une équipe, puis que le succès est partagé à travers tout ce groupe-là. Puis c'est comme ça que tu t'assures vraiment d'avoir une dynamique avec des gens qui travaillent pour toi.

Ashleay : Puis Stephan, quelle est ton approche du coaching ou du mentorat?

Stephan : Bien, on a parlé beaucoup de sport avec mes enfants, puis un petit peu de mon background. C'est sûr que je fais beaucoup de parallèles entre le monde du sport, puis le monde du travail. Et quand j'ai la chance de servir de mentor à quelqu'un, j'aime vraiment me concentrer sur la personne.

Je pense que si on veut être un bon leader, il faut prendre soin de soi-même en premier lieu. Puis une fois qu'on a pris soin de ça, je pense qu'on peut avoir un impact plus grand sur les gens alentour de nous.

Donc j'aime faire un exercice qui est un exercice personnel avec les gens. Je veux qu'on soit en mesure de visualiser leurs rêves. Donc je veux savoir ce qu’est le succès pour eux en ce qui concerne leur famille. Qu'est-ce qui serait la définition du succès pour eux dans leur carrière, puis pour eux-mêmes aussi? Qu'est-ce qu'ils veulent réussir du côté de leur santé, des intérêts qu'ils ont, des amis? Puis le temps qu'ils consacrent à leurs amis? Alors ça, pour moi, quand on parle de réussite, c'est important d'avoir un bon équilibre à travers tout ça. Puis c'est important que la personne comprenne ce qu'elle veut atteindre.

Puis une fois que j'ai ça, bien là, je tombe un peu plus dans la performance. Pour moi, la performance, c'est une équation : c'est ton potentiel moins les distractions que tu as autour de toi. Alors maintenant qu'on sait ce que tu veux atteindre du côté de ta famille, de ta carrière et de toi-même, on a une idée de notre objectif en matière de notre performance, bien là, regardons du côté du potentiel.

Pour moi, le potentiel, ce sont des choses que tu contrôles. Donc qu'est-ce que tu fais en termes d'investissement pour apprendre davantage, pour te développer comme professionnel? Qu'est-ce que tu fais du côté personnel pour prendre soin de toi, en matière d’entraînement, d’alimentation, de la quantité d'eau que tu bois par jour? Le sommeil? Ce sont des choses que tu contrôles et qui vont avoir un impact sur la façon dont tu vas te présenter au travail, l’attitude que tu vas avoir.

Puis après ça, regardons les distractions. Est-ce que tu peux réduire les distractions que tu as alentour de toi? Est-ce que tu peux les contrôler? Est-ce que tu peux avoir une discipline qui va faire en sorte que tu vas limiter ce niveau de distraction là? Alors je cherche vraiment à ce que la personne ait une bonne compréhension de son environnement. Je cherche vraiment à développer sur quoi on doit se concentrer. Je pense qu'ultimement, quand on a ça, ça permet de réduire le stress des gens, puis d'augmenter la réussite, puis la performance.

Sébastien : Donc tu travailles beaucoup sur les personnes elles-mêmes. Tu travailles sur l'humain en premier.

Stephan : Oui, énormément. Comme je le disais, je pense qu'une fois que tu as ça, tu es en contrôle. Là, tu es capable d'être un leader positif pour les gens. Les gens ont le goût de te suivre, les gens ont le goût d'être avec toi. Tu arrives au travail, tu as une passion, tu es engagé. Puis ça, je pense que c'est contagieux.

Sébastien : D'accord.

Ashleay : Wow! Bien, merci beaucoup. C'était vraiment passionnant. Eh bien, c'est tout le temps qu'on avait aujourd'hui pour parler de leadership. Mais je suis heureuse de vous annoncer que Stephan se joindra à nous dans le prochain épisode pour parler du marché du patrimoine au Canada et de l'importance des bons conseils. Alors merci, Stephan et merci Sébastien.

Stephan : Merci à vous deux. C'est un grand plaisir.

Sébastien : Un plaisir de t'avoir, Stephan.

Ashleay : Merci à nos auditeurs et auditrices aussi, et on se dit à la semaine prochaine.

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À propos

Sébastien possède près de 20 ans d’expérience dans les secteurs privé et public. En plus de son rôle de stratège en chef et d’économiste sénior, il est également gestionnaire de portefeuilles chez iA Gestion mondiale d’actifs et membre du comité d’allocation d’actifs de la société. Ces fonctions lui permettent d’exprimer sa passion pour les chiffres, les mots et la communication. Sébastien agit en tant que porte-parole de iA Groupe financier et conférencier invité sur les questions qui touchent l’économie et la finance. Avant de se joindre à iA en 2013, il a occupé divers postes dans le secteur de l’économie à l’Autorité des marchés financiers, chez Desjardins et au ministère des Finances du Québec. Sébastien est titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en économie de l’Université Laval et détient le titre de CFA.

Sébastien Mc Mahon et Stéphan Bourbonnais

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