Gérer son stress pour préserver sa santé mentale et financière

Découvrez comment gérer le stress financier et ses impacts sur la santé mentale avec Sébastien Mc Mahon et et notre conseillère en santé globale Jessica Poirier. En ce 10 octobre, journée mondiale de la santé mentale, apprenez des astuces pour gérer vos finances et votre bien-être mental.

Ashleay : Bonjour à tous nos auditeurs. Je suis ravie de vous accueillir pour ce nouvel épisode de notre balado À vos intérêts!. Aujourd'hui, 10 octobre, c'est la Journée mondiale de la santé mentale. On va donc aborder ce sujet crucial qui touche de nombreuses personnes dans le monde. Alors, le stress financier et la santé mentale. Sébastien et moi sommes en compagnie de notre collègue Jessica Poirier, conseillère en santé globale, qui est localisée en Gaspésie. Alors, bienvenue, Jessica!

Jessica : Bonjour Sébastien et Ashleay.

Sébastien : Jessica, c'est le fun de t'avoir. Tu es notre première invitée à distance à vie de l'histoire du balado, donc on est contents de t'avoir avec nous aujourd'hui, pour parler d'un sujet important : la Journée mondiale de la santé mentale.

Jessica : Oui, absolument. Bien, écoutez, je me sens bien chanceuse, bien choyée d'être la première à distance. Donc, en effet, en parlant de santé mentale, saviez-vous qu'à l'échelle mondiale, près d'un milliard de personnes vivent avec un enjeu de santé mentale? C'est certain que plusieurs facteurs et événements hors de notre contrôle impactent notre vie et notre santé mentale et physique. Et je pense, entre autres, à la situation économique à laquelle on doit faire face depuis un moment, qui cause un certain stress financier très important au sein de la population.

Sébastien : Oui, puis on est passé, on a vécu plusieurs choses avec la pandémie, les peurs, les peurs de perdre son emploi, les peurs que l'économie ne rouvre pas comme avant. Puis après ça, bien les peurs que l'inflation mette encore plus de pression sur le budget des familles. Donc, le stress financier, c'est un aspect important de la santé mentale de la population, puis on a tendance à l'oublier.

Ashleay : En effet, puis on entend de plus en plus parler, là, de stress financier. Si on parle de chiffres, est-ce que c'est répandu, Jessica?

Jessica : Absolument, Ashleay. Moi, je suis une personne de chiffres, puis j'en déduis que vous aussi en écoutant vos balados. Donc, oui, je me permets de vous partager quelques stats intéressantes que j'ai lues récemment. En fait, ça provient du sondage de l'indice de stress financier 2023. Donc, c'est quand même des statistiques récentes. Si je me souviens bien, ça date de juin. Puis c'est mentionné que l'argent demeure la principale source de stress pour la sixième année consécutive. Donc, ce n'est quand même pas rien, six ans, sixième année consécutive. Puis, plus précisément, 40 % des Canadiens déclarent que les soucis financiers ont affecté leur sommeil et que le stress lié aux finances personnelles a eu une influence négative sur leur performance au travail. Même que, dans le sondage, c'est mentionné que l'argent, c'est leur principale préoccupation devant la santé personnelle, les relations et le travail.

Ashleay : Quand même.

Jessica : Oui, puis si je peux me permettre, quelques dernières petites stats. Les résultats de ce même sondage indiquent aussi que le stress lié aux finances a des répercussions négatives sur plus de la moitié de la population canadienne et un Canadien sur trois, donc en fait 36 % pour être plus précise, éprouve des problèmes de santé mentale, comme l'anxiété ou la dépression en raison du stress financier.

Sébastien : Mais c'est des chiffres qui sont assez impressionnants. Puis, vous savez, nous, on parle beaucoup de bonnes habitudes d'épargne, puis de l'importance d'avoir un plan et tout. Puis si vous nous écoutez, puis vous vous dites :« On dirait que tout le monde, tout le monde a réglé sa situation financière. Il y a juste moi qui est laissé de côté, il y a juste moi qui n’a pas mes affaires en place, il y a juste moi qui a du stress financier.» Vraiment pas. Ce qu'on apprend, c'est que les gens sont encore plus stressés par l'argent que par leur santé personnelle, le travail. Même, tantôt tu parlais de 40 % des Canadiens qui déclarent qu'ils ont des pertes du sommeil à cause de leurs soucis financiers. Puis dans ce sondage-là, si je me rappelle bien, la santé personnelle et le travail additionnés, ça n’arrive même pas au chiffre du stress lié aux finances personnelles. Donc, si vous écoutez le balado, ici, puis vous dites : « On dirait que je suis la seule personne laissée pour compte. » Bien non, les gens en ont du stress. Puis, c'est pour ça que c'est important d'avoir un plan puis de suivre son plan.

Ashleay : Puis, là, j'imagine aussi que ressentir tout ce stress-là avec la situation économique actuelle, ça a des effets sur notre santé?

Jessica : Oui. Oui, tout à fait. C'est certain que la situation économique actuelle, elle va se traduire dans notre quotidien. Et je pense, on en a parlé tout à l'heure, mais la hausse de notre taux hypothécaire, la hausse du panier d'épicerie, le prix de l'essence, tout ça, ça génère plusieurs sources de stress au sein de la population, comme la gestion des dépenses du ménage, l'accumulation des dettes, le fait de vivre d'une paie à l'autre, avoir du mal à épargner pour atteindre ses objectifs à court et à long termes et, bien sûr, l'incapacité à faire face aux dépenses imprévues. Bon, vous comprendrez que tout ce que je viens de mentionner, ces sources de stress là, elles ont des effets néfastes sur notre santé et notre bien-être. Lorsqu'on parle de santé mentale, on l'a mentionné tout à l'heure avec les statistiques, mais il y a la dépression, l'anxiété. Il faut aussi parler du côté physique, donc l'insomnie, les maux de tête, les maladies cardiovasculaires et j'en passe. Puis, en dernier, ce qui me vient en tête, c'est un effet néfaste qu'il ne faut surtout pas sous-estimer, c'est l'aspect relationnel. Évidemment, si on ressent un stress financier, on va être plus tendu, puis ça va avoir des impacts sur notre entourage, nos interactions, que ce soit avec nos collègues, nos amis, notre famille. Donc, de là l'importance aussi d'avoir un plan, mais d'en parler aux gens de notre entourage, de comment on se sent, puis qu'est-ce qu'on vit.

Ashleay : C'est un excellent conseil, ça. Puis, d'ailleurs, est-ce que tu as d'autres conseils à nous offrir ou à offrir aux gens qui écoutent le balado?

Jessica : Oui. Oui, oui, bien sûr. Donc, je dirais que l'important à retenir, et je viens d'en parler, mais c'est que vous n'êtes pas seul à ressentir ce stress financier là, puis qu'il y a des solutions pour vous, pour vous soutenir et vous accompagner. Donc, quelques conseils, Ashleay, qui me viennent en tête, que les gens peuvent mettre en pratique dès maintenant, bien : 1) je crois que c'est le conseil le plus important, c'est d'aller chercher de l'aide. Donc, il n'y a pas de honte. Il ne faut pas être gêné, que ce soit pour notre situation financière ou le stress qu'on ressent, les experts sont là pour nous aider. Et puis je pense entre autres à la possibilité de discuter avec un planificateur financier pour aider avec la gestion de son budget ou bien la définition de ses objectifs financiers. Les gens peuvent aussi explorer ce qui s'offre à eux auprès de leur employeur. De plus en plus d'entreprises ont des équipes santé et mieux-être, des équipes aux avantages sociaux qui vont mettre de l'avant des programmes et des services pour accompagner les gens et les soutenir, entre autres avec un programme d'aide aux employés et à la famille. Deuxième conseil qui me vient en tête, en fait, c'est de se détacher de l'actualité. Donc, pour certaines personnes, elles vont suivre l'actualité de près. On va écouter sans arrêt les nouvelles, on va lire chaque publication d'un journal en lien avec la situation économique. Puis, c'est certain que ça va engendrer un stress. De là, en parlant des nouvelles, du journal, c'est important de s'informer auprès de sources crédibles et de professionnels. Donc, oui, il faut bien choisir nos sources parce qu'il y a de l'information, il y en a énormément, mais il faut juste choisir la bonne. Il faut aussi se concentrer sur ce sur quoi on a le contrôle. Donc, je vous donne un exemple : limiter nos dépenses de luxe. C'est certain que si notre situation financière actuelle ne le permet pas, bien se limiter dans ces dépenses-là, ça va quand même éviter un certain stress dû au fait qu'on n'arrive pas à respecter nos obligations financières courantes. Puis, un autre conseil qui me vient en tête, tout à l'heure, on parlait de consulter, de limiter notre consultation des nouvelles, des journaux. Mais c'est important aussi de limiter la fréquence à laquelle on consulte ses finances. Donc, être obsédé par ses placements, les consulter plusieurs fois par jour, ou même nos comptes, nos comptes courants, c'est certain que ça n’aidera pas à notre santé mentale. Un dernier conseil qui me vient en tête, c'est de revoir ses priorités et d'être réaliste. Donc, c'est important de se fixer des objectifs réalistes qui, oui, vont nous permettre de continuer de rêver malgré une certaine pression financière. Mais si on s'emballe et qu'on se fixe des objectifs irréalistes, ça ne va pas vraiment aider. Donc, ce qui me vient en tête, par exemple, c'est que si vous créez un fonds d'urgence ou un fonds de projet avec des virements automatiques, puis que vous passez votre temps à aller piger dedans pour respecter vos obligations financières courantes, c'est certain que le montant qui va s'accumuler, ça va prendre très longtemps, puis le projet risque de devenir décourageant.

Sébastien : Oui, c'est tous des bons points. Puis la prescription du médecin, disons, pour limiter le stress financier, vous savez, quand on a le moyen d'épargner, c'est de se faire un plan, de suivre le plan, d'épargner de façon régulière. Puis, tu as tout à fait raison : de regarder les marchés à tous les jours, les marchés ne seront pas plus favorables à notre cause si on les regarde plusieurs fois par jour ou à tous les jours. Donc, c’est d'avoir un plan sur lequel on peut dormir sur nos deux oreilles. Et puis, c’est ça, on dit toujours qu’investir pour la retraite, ça devrait être la chose la plus ennuyante que vous faites de votre vie. Ça veut dire, tu sais, on dit ça à la blague, mais l'idée, c'est que ça devrait être la chose qui vous cause le moins de stress. Donc, c'est de se poser les bonnes questions, peut-être une fois par année, réviser le plan, s'assurer qu'on est encore sur la bonne trajectoire, puis le restant du temps, penser à autre chose qu'aux aléas des marchés.

Ashleay : Puis, en plus, ce n’est pas le montant qu'on met. On disait que c'était plutôt de prendre l'habitude d'en placer, peu importe le montant, même si c'est un petit montant pour commencer, ça va être beaucoup plus encourageant en fin de ligne quand on va voir le résultat final. 

Sébastien : Oui, oui, puis le point que tu disais Jessica de si on se fait un plan qui est trop agressif et puis qu'on ne réussit pas à le respecter, bien tu sais, c'est un signe qu'il faut changer de plan parce qu'on se crée du stress en plus. Donc, c'est important d'être très réaliste, de commencer de façon prudente, puis de prendre de bonnes habitudes jeunes. Donc, c'est simple, c'est pas simple à faire pour tout le monde, mais la recette est relativement facile à appliquer. Puis, aussi, ça m'interpellait ce que tu disais au point de vue des sources crédibles. Vous savez, dans un monde de réseaux sociaux où récemment on pouvait s'informer encore via les médias traditionnels sur des plateformes comme Facebook, la compagnie Meta, maintenant, c'est plus difficile. Mais il faut faire attention aux chambres d'écho. Les gens qui se réunissent pour partager des nouvelles ou des interprétations des nouvelles qui peuvent être un petit peu extrêmes, ça aussi, ça peut créer du stress financier. Si on se tient dans des forums où les vues ont tendance à être très, très pessimistes ou trop optimistes envers certaines classes d'actifs, ça peut faire en sorte que les gens prennent des décisions qu'ils vont regretter par après.

Ashleay : Puis, il y a peut-être des activités aussi qui augmentent la pleine conscience que tu pourrais nous suggérer, Jessica.

Jessica : Bien oui, absolument. Sébastien parlait justement des bonnes habitudes, donc les bonnes habitudes en matière de finances. Mais il existe aussi de bonnes habitudes pour prendre soin de nous. Donc, moi, je dis toujours les stratégies d'adaptation pour prendre soin de soi en période de stress qui ne vont pas nécessairement abolir le stress financier qu'on ressent, mais qui vont nous aider avec la gestion de ce stress-là. Donc, je suggère toujours de pratiquer régulièrement de l'activité physique, de bien manger, bien dormir. Il y a de nombreux moyens pour réaliser des activités gratuites qui n'aggraveront pas votre stress financier actuel ou qui ne feront pas mal au portefeuille, comme on dit. Donc, moi, pour ma part, je vous dirais que j'opte toujours pour la marche quotidienne, donc quelques minutes à chaque jour, je prends toujours une petite marche. Ou il y a beaucoup, même, des capsules gratuites d'entraînement disponibles en ligne que les gens peuvent facilement s'y référer pour faire de l'exercice physique. Puis, en deuxième temps, ce qui me vient en tête, c'est les techniques de relaxation. Donc, oui, je pense que la respiration profonde, les étirements, la méditation, c’est vraiment important aussi. Moi, de mon côté, j'utilise l'application CALM pour la méditation. Puis, j'ai aussi RespiRelax pour la cohérence cardiaque qui sont sur mon cellulaire. Mais encore là, il existe des plateformes gratuites. Des fois, c'est surprenant en faisant des recherches sur Internet, pour juste deux minutes de respiration ce qui sort quand on fait des recherches, puis pour des exercices de respiration. Donc, juste quelques minutes, que ce soit au lever, au coucher, après une rencontre exigeante au travail, vraiment, ça fait le plus grand bien. Toi, Ashleay ‒ je suis là à parler de mes techniques de respiration, mes conseils ‒, est-ce que parmi ceux que j'ai mentionnés, il y en a qui t'interpellent? Est-ce qu'il y a des conseils que tu mets en pratique?

Ashleay : Oui, absolument. Bien, premièrement, les nouvelles. Effectivement, moi aussi je limite un petit peu. J'ai tendance à être pas mal empathique, ça fait que des fois, ça commence à être un petit peu intense mon affaire. Ça fait que je coupe un petit peu. Et aussi j'ai réussi […]. Moi, j'étais très dépensière avant. Puis là, un moment donné, je me suis joué un tour à moi-même mental et je me suis dit : « OK, on va repayer les taux d'intérêt les plus élevés en premier, le plus possible, tout en faisant des économies. » Dans le fond, je dis que je me suis  joué un tour parce que dans le fond, j'ai mis des économies automatisées. Ça fait que moi je le vois pas passer. Puis je me dis : « Hé, t'es donc bien chanceuse, tu peux mettre tes économies de côté. » C'est niaiseux, mais ça a fonctionné. Puis, vous voyez, ça fait des années que ça fonctionne comme ça et que ça va de mieux en mieux.

Sébastien : The rest is history.

Ashleay : The rest is history. Et voilà.

Tout le monde : Ha! Ha ha!

Jessica : C'est un super bon truc, justement, les virements automatiques, on ne les voit pas passer, puis à coup de petits montants, mais finalement on regarde ça, puis on dit : « Wow, ok, c'est  […], ça fait toute la différence.

Ashleay : Effectivement, oui, on voit ça quasiment comme un jeu aussi. C'est ça repayer les taux d'intérêt. Ça, c'est le fun, ça, on aime ça.

Jessica : Super! Puis je me permets, aussi, Sébastien, est-ce que toi tu as des stratégies d'adaptation pour la gestion de ton stress financier?

Sébastien : La stratégie numéro un ‒ puis chez nous, on a toujours suivi ça depuis qu'on est jeunes puis qu'on est des jeunes adultes sur le marché du travail ‒, c'est simple, c'est de se faire un budget, puis de le respecter, puis des fois c'est difficile suivre son budget, des fois on a de belles surprises aussi. Puis, il ne faut pas hésiter non plus à se récompenser pour avoir bien suivi le budget, puis des fois d'avoir un petit surplus, un petit surplus qui arrive. Mais c'est important d'avoir un plan de long terme. Donc, on budgète pour s'assurer d'être dans une bonne position dans dix ans, dans quinze ans, que les enfants soient dans une bonne position dans le futur, aussi. Puis, surtout, je travaille dans les marchés financiers la journée longue, ça devient distrayant. Donc, je vous dis, moi personnellement, j'ai besoin d'un conseiller financier qui m'aide pour me poser les bonnes questions, pour me faire faire les bonnes choses, parce que vous savez, je passe beaucoup de temps à gérer l'argent des autres, mais pour gérer son propre argent, on a besoin d'aide. Donc, vous savez, il ne faut pas hésiter à demander. Puis, il ne faut pas hésiter à se poser les bonnes questions surtout.

Ashleay : Wow, j'ai adoré! Merci beaucoup Jessica d'être venue nous parler aujourd'hui et, comme toujours, merci à toi aussi Sébastien et à tous nos auditeurs. On se revoit la semaine prochaine. Et si vous voulez continuer à en apprendre plus sur les finances, n’hésitez pas à vous abonner au balado. Merci beaucoup! Vous avez aimé cet épisode et vous aimeriez en apprendre davantage sur l'actualité économique? Abonnez-vous à notre balado À vos intérêts! disponible sur toutes les plateformes. Vous pouvez aussi visiter la page Actualités économiques sur ia.ca et nous suivre sur les réseaux sociaux.

À propos

Sébastien possède près de 20 ans d’expérience dans les secteurs privé et public. En plus de son rôle de stratège en chef et d’économiste sénior, il est également gestionnaire de portefeuilles chez iA Gestion mondiale d’actifs et membre du comité d’allocation d’actifs de la société. Ces fonctions lui permettent d’exprimer sa passion pour les chiffres, les mots et la communication. Sébastien agit en tant que porte-parole de iA Groupe financier et conférencier invité sur les questions qui touchent l’économie et la finance. Avant de se joindre à iA en 2013, il a occupé divers postes dans le secteur de l’économie à l’Autorité des marchés financiers, chez Desjardins et au ministère des Finances du Québec. Sébastien est titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en économie de l’Université Laval et détient le titre de CFA.

Sébastien Mc Mahon et Jessica Poirier

Ce balado ne doit pas être copié ou reproduit. Les opinions exprimées dans ce balado reposent sur les conditions actuelles de marché et peuvent changer sans préavis. Elles ne visent nullement à fournir des conseils en matière de placement. Les prévisions données dans ce balado ne sont pas des garanties de rendement. Elles impliquent des risques, des incertitudes et des hypothèses. Bien que ces hypothèses nous paraissent raisonnables, il n’y a aucune assurance qu’elles se confirment.

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