Édition spéciale 1er anniversaire avec Renée Laflamme

45 épisodes, 10 invités experts et surtout des milliers d’auditeurs qui se sont connectés à toutes les semaines à l’actualité économique! Nous célébrons le 1er anniversaire de notre balado…votre balado! Pour cette édition spéciale, nous allons faire un léger retour en arrière sur les cinq sujets les plus chauds des 12 derniers mois, discuter de la mission sociale d’un groupe financier (bien au-delà des produits), regarder ce que l’avenir nous réserve dans l’industrie de l’assurance et de la finance (un conseiller robot propulsé par l’intelligence artificielle?) et discuter de développement professionnel et d’entreprise en compagnie de notre invitée spéciale Renée Laflamme, vice-présidente exécutive, Assurance, Épargne et retraite individuelles. Un autre épisode toujours aussi informatif, mais aussi inspirant!

Ashleay : Bienvenue au balado À vos intérêts! de iA Groupe financier, où l'objectif est de vous partager l'essentiel de l'économie et de l'actualité économique et ses impacts sur vos finances. Mon nom est Ashleay et cette semaine nous célébrons le premier anniversaire de notre balado. À vos intérêts!, depuis juin 2022, c'est 45 épisodes. Dix invités experts et surtout des milliers d'auditeurs qui se sont connectés à toutes les semaines et ont écouté l'actualité économique. Pour célébrer adéquatement le tout on a décidé d'inviter, moi et mon acolyte de toujours, Sébastien Mc Mahon, nul autre que notre vice-présidente exécutive en assurance, épargne et retraite individuelle, Renée Laflamme. Alors bonjour Sébastien, bienvenue Renée.

Renée : Merci, merci, merci beaucoup.

Ashleay : Merci d'être parmi nous aujourd'hui.

Sébastien : Donc regardez, je pensais commencer avant de discuter avec Renée. J'ai été surpris moi-même quand on a fait le récapitulatif de voir qu'on a fait 45 épisodes. 45 épisodes, c'est beaucoup et puis c'est dans les deux langues. Donc il y a 90 enregistrements. Ça a été une expérience qui a été assez le fun. On a passé une belle année ensemble.

Ashleay : Vraiment oui.

Sébastien : On a développé une belle dynamique. Puis les dix invités experts qu'on a eus ont vraiment fait la différence. On pense que ça a amené beaucoup de contenu intéressant. Mais si on regarde les cinq épisodes qui ont été le plus écoutés, comme ça si vous ne les avez pas écoutés, peut-être vous informer un peu sur ce qu'on a touché. Le premier épisode qu'on a sorti, c'était le 15 juin 2022, d'où l'anniversaire cette semaine, c'était Le pire ennemi de l'investisseur. Puis vous savez, quand on a des objectifs de long terme, tu sais, le pire ennemi, pas de surprise, c'est soi-même, c'est nos émotions, c'est de ne pas avoir bien planifié, ne pas avoir fait son propre plan. Comment est-ce qu'on peut s'aider? Bon bien c'est d'être accompagné. C'est la valeur du conseil, la valeur du conseiller. Très très très important. Comprendre qu'on bâtit pour l'avenir quand on investit, on ne spécule pas. Donc j'aime dire à la blague qu'investir pour sa retraite, ça devrait être la chose la plus plate que vous allez faire de votre vie. C'est pas là qu'on va chercher un thrill. Si vous voulez spéculer, spéculer qu'avec une petite portion de votre épargne. Mais quand on bâtit pour le long terme, il faut investir de façon régulière et il faut être accompagné. Donc ce n’est pas là qu'on va chercher nos autres émotions quand on investit pour l'avenir. Le deuxième plus écouté, c'était en début d'année avec mon collègue et ami Marc Gagnon, gestionnaire vedette chez iA. On a un gestionnaire qui s'est démarqué dans les dernières années, Marc Gagnon. Il y a eu un prix Top Gun, donc un des meilleurs investisseurs, un meilleur gestionnaire de portefeuille au Canada. Donc on est bien fier de notre ami Marc. Et bien, on regardait l'année 2023 comment est-ce qu'elle s'enlignait. C'était une année qui était difficile à prévoir au point de vue économique. Il y a plusieurs forces. Vous savez les taux d'intérêts ont augmenté beaucoup. L'économie est quand même résiliente encore. Donc on se demandait où est-ce qu'on allait aboutir. Bien, tu sais, on se le demande encore un peu au milieu de l'année, je vous dirais. Des forces contraires, il y en a beaucoup. On a été surpris: Wall Street a très bien fait. L'intelligence artificielle qui est devenue un thème important du côté des marchés. Donc, est-ce qu'il y a une récession qui vient ou non? On a discuté de tout ça en début d'année avec Marc. On avait eu un autre invité qui était Pierre Lafontaine. Les secrets pour maximiser vos investissements. Puis on parlait de REER, on parlait de CELI, un paquet de choses que moi je suis cordonnier mal chaussé, je ne connais pas grand-chose là dedans, donc j'aimais ça écouter Pierre. Puis c'est quoi les incidences fiscales? Comment est-ce qu'on peut bénéficier de la fiscalité. Et surtout la conclusion à la fin, c'est encore une fois qu'on gagne à être accompagné dans ce parcours d'épargne là. Une autre capsule qu'on avait fait, un autre balado en septembre dernier, Est-ce qu'on doit craindre la récession?  On avait sorti un paquet de statistiques sur les récessions dans l'histoire. C'est important parce que les récessions sont liées à ce qui se passe du côté des marchés, donc des marchés qui sont baissiers quand on a des reculs de marché, généralement c'est accompagné de récession. On avait fait un peu l'histoire de tout ça. Comment ça se passe, le film d'une récession. Au début ce sont les consommateurs qui dépensent moins, les entreprises après ça investissent moins, mettent des gens à pied, puis on tombe dans une espèce de spirale. Donc on avait fait le tour de tout ça. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'aujourd'hui au Canada, on est en meilleure posture que dans d'autres pays internationaux. Surtout avec la démographie qui est très forte chez nous. Alors ça, c'était une conclusion qu'on avait. Puis peut-être le dernier, bien, le taux directeur. Si vous avez une hypothèque, si vous avez des marges de crédit, vous savez que les taux d'intérêt ont augmenté beaucoup dans les quinze derniers mois. Donc l'incidence, c'est des augmentations du taux directeur. On s'attendait en novembre dernier que le taux irait à peu près entre 4,5 % puis 5 %. Là, on est rendu à 4,75 % et on est à peu près arrivés vers la fin. Mais surtout la morale de tout ça, c'est qu'il ne faut jamais penser que les bons temps vont durer pour toujours. Si vous avez acheté une maison avec une hypothèque à taux variable, étirer au maximum les paiements en début 2022, fin 2021, bien, il fallait planifier qu'éventuellement les taux pourraient augmenter. Mais là les taux élevés comme aujourd'hui, ça ne durera pas toujours non plus. Donc éventuellement, il va y avoir un retour de balancier. Donc c'est juste, regarde, c'est cinq épisodes sur 45 qu'on vient de décrire là, c'était nos plus écoutés. Si jamais vous n'avez pas écouté ça, on vous encourage à aller jeter un œil.Apple, Google, Spotify, la page ia.ca/economie Oui. Plein de façons de nous trouver.

Ashleay : Si je résume, dans le fond, on constate que les gens ont des inquiétudes, ont le désir d'être informés, puis ils sont à la recherche finalement de conseils et d'opportunités futures, si je comprends bien.

Sébastien : Oui, exactement.

Ashleay : Alors merci Sébastien. C'est vraiment un beau retour sur la dernière année. Avant de se tourner vers Renée, nous sommes très heureux de vous annoncer qu'on sera de retour pour une deuxième saison et on garde comme objectif non seulement de vous informer sur l'actualité économique, mais aussi d'augmenter votre niveau de connaissance financière afin de simplifier vos finances au quotidien finalement. Tout ça en compagnie de Sébastien qui est particulièrement doué pour nous vulgariser des choses qui ne sont pas toujours simples à comprendre. Alors j'en profite Sébastien, pour te dire merci beaucoup de le faire aussi bien.

Sébastien : Merci à toi Ashleay. Puis je ne ferais pas ça sans toi.

Ashleay : C'est toi l'ingrédient secret qui fait que ça fonctionne. Et puis, si jamais vous ne l'avez pas déjà fait, abonnez-vous dès maintenant à notre balado. C'est 100 % gratuit, aucun contenu payant. Ce qu'on aime dire, c'est que c'est payant de nous écouter, hein?

Sébastien : C'est la seule affaire payante. Partagez-là à votre entourage. On n'est jamais trop bien informés financièrement. Puis avec la situation économique actuelle, des conseils simples, avisés et gratuits, c'est toujours le bienvenu. Alors on se lance. Donc Renée, ça va bien?

Renée : Très bien. Merci. Je suis contente d'être avec vous. Je suis avec le couple de balado, la troisième personne du couple aujourd'hui. C'est parfait.

Ashleay : Ça fait plaisir.

Sébastien : On aime ça.

Renée : Alors si on commence: la mission sociale d'iA Groupe financier. Derrière les produits d'assurance et d'épargne, il y a une mission sociale pour le groupe comme le nôtre, auquelle les gens ne pensent pas nécessairement. Quelle est-elle et quelle est la différence que nous faisons dans la vie des gens? Chaque organisation a une mission sociale. On a une mission envers nos employés, envers nos clients, envers nos actionnaires, mais aussi envers la société. Et la nôtre, c'est de permettre aux Canadiens d'être sécure par rapport à leur futur, par rapport à leur futur financier. C'est notre mission, c'est ce qu'on veut accomplir. C'est pour ça qu'on se lève tous les matins puis qu'on vient travailler. C'est pour nos clients, c'est pour la société. Mais malgré ça, quand on regarde la population dans son ensemble, il y a 43 % des Canadiens qui n'ont pas d'assurance. Bon, c'est la population au complet. Vous me direz, il y en a des vieux, il y en a des jeunes, mais tout de même, c'est quand même un chiffre qui est important, ça veut dire qu'il y a un besoin d'assurance qui existe. Puis les gens qui n'ont pas d'assurance ou qui sont moins connaissants dans les éléments plus financiers, on les divise souvent en quatre catégories. Il y a quand même un assez gros pourcentage des gens qui disent moi, j'ai besoin d'avoir de la protection pour ma famille. Quand je ne serai plus là, je veux qu'ils continuent à bien vivre. Mais je ne sais pas exactement comment faire ça. Il y a une autre partie de la population, qui n'est juste pas informée. Alors on dit il y a un tiers des gens, un petit peu plus qu'un tiers des gens qui n'ont juste pas l'information. Alors tantôt tu parlais du rôle de conseil extrêmement important, comment on peut s'assurer que les gens ont l'information. Il y a deux tiers des gens qui ne se sentent pas tout à fait sécure par rapport à leur avenir financier. Alors, c'est important, ça vient parler de notre mission, de notre mission sociale, ça vient parler de l'importance du conseil. Puis il y a une grosse proportion des gens, presque 80 % des gens qui disent, que si j'avais un peu plus d'argent, si je gagnais 10 % de plus, je mettrais un petit peu plus d'argent de côté. Donc, on a une mission en terme de s'assurer que les gens ont accès à des produits financiers qui sont confiants par rapport à leur avenir. On a des conseillers avec qui on travaille qui les aident à faire ça. Puis c'est surtout dans le marché de masse, puis le marché intermédiaire, ces profils-là on les rencontre partout. Donc, on a un rôle aussi d'éducation, je dirais, à travers notre travail de tous les jours. Puis, si on résume ça, c'est que, pas juste les Canadiens, les êtres humains ont besoin d'être protégé.

Ashleay : Oui.

Renée : Les gens ont besoin d'être informé, ont besoin d'être sécurisé, puis ils ont besoin de planifier pour l'avenir. Mais on sait qu'on a besoin d'être accompagné pour bien planifier. Donc, si on se demande chaque matin qu'est-ce qu'on fait nous comme industrie, comme compagnie, c'est ça qu'on amène à la société.

Ashleay : Absolument.

Sébastien : OK, des statistiques, moi aussi j'aime beaucoup les statistiques. Si des gens ici, ceux qui nous écoutent, si vous avez des enfants, bien, vous savez que les régimes épargne études, c'est un véhicule qui est très efficace pour bâtir de la richesse, pour sécuriser l'avenir de nos enfants, pour se monter un bas de laine. Puis au Canada c'est 50 % des enfants seulement qui ont des régimes enregistrés d'épargne études. Puis le gouvernement donne des subventions. C'est une bonne façon d'accumuler de l'épargne rapidement. On sait qu'il y a 50 pour cent des Canadiens qui n'ont pas de plan de retraite et qui ne pensent pas vraiment à l'après-travail. On pense toujours que je vais pouvoir m'en occuper plus tard. Mais vous savez, Albert Einstein disait que l'intérêt composé c'était la force la plus puissante de l'univers. L'intérêt composé, c'est disponible pour tout le monde ici. Il faut juste y donner du temps. Si on y donne de 55 ans à 65 ans, il va pouvoir contribuer un peu. Mais si on lui donne de 20 ans à 65 ans, c'est là que ça devient une force de la nature, qui est très puissante. Puis nous, notre mission, parce qu'on parlait de la mission de l'entreprise, bien la mission de notre balado, ce qu'on s'était donné comme objectif, quand on a lancé ça, c'est d'essayer d'élever les connaissances des gens. Et vraiment c'est dans la bienveillance. On veut juste partager des notions d'éducation financière de base, mais qu'on pense importantes. Puis si on continue aussi dans les tendances de l'industrie et les orientations stratégiques, on se projette dans l'avenir. À quoi les auditeurs peuvent s'attendre comme changements dans notre industrie à court, moyen et long terme? Ça, c'est une question super intéressante. Si on avait tous la réponse, ce serait vraiment super.

Ashleay : Ça serait facile.

Renée : On ne l'a pas, Mais on peut se projeter quand même un peu dans le temps quand on pense à quelque chose qui est très proche de nous. Assurance auto. Bon bien est-ce que dans dix ans je vais assurer mon auto de la même façon que je l'assure aujourd'hui ou si ça va être plus à l'usage? Est-ce que mon assureur auto, avec toutes les données qu'il a sur moi, va me donner des conseils? Est-ce qu'il va m'avertir qu'il y a une tempête de grêle qui s'en vient? Est-ce qu'il va me dire des choses avec des données? Mon assureur vie, l'assurance vie, même chose. Il va avoir plus de données sur moi. Est-ce que je vais être capable de dire aux gens, bien voici toi tu as 35 ans, tu as un enfant, tu as tant d'assurance, en général, les gens comme toi ont aussi une maladie grave, par exemple, qui est un bon exemple. Donc plus d'outils numériques, mais aussi plus de données. On est profondément convaincu et ça, je pense que c'est important de le dire, on est profondément convaincu que dans le futur, dans cinq ans, dans dix ans, le rôle du conseil va demeurer extrêmement important. Il peut changer un peu de forme dans le sens ou le conseiller, comme n'importe qui, va avoir accès à plus de données, plus d'outils numériques, va être plus efficace et va permettre aux clients d'interagir avec lui de façon différente. Avec différents canaux de communication. Donc il faut, je pense, nous, rester très ouverts aux besoins des clients qui changent. On n'aurait pas pensé juste avant la pandémie qu'on avait besoin de faire des balados ou qu'on allait se voir sur Teams. Donc les besoins évoluent. Donc il faut les suivre. Les données vont vraiment nous aider. Le numérique va beaucoup nous aider et donc la protection va toujours être un besoin. Tu l'as dit tantôt, on a besoin de se sentir sécure. La protection va se décliner un peu autrement. Tout à fait. Et l'industrie dans trois à cinq ans, mais aussi dans dix ans par exemple l'assurance auto, crédit, les produits d'assurance d'épargne de distribution, cela va évoluer. Ça va évoluer, c'est sûr. Et nous, notre objectif, c'est de rester toujours à l'avant, en avant-plan pour pouvoir continuer d'être un leader dans l'industrie.

Ashleay : Hum hum. Excellent.

Renée : Et on l'a vu dans le passé, chaque génération a un profil, a des besoins différents.

Ashleay : Oui. Qu'en est-il des générations actuelles?

Renée : Ça, c'était vraiment un sujet intéressant. Alors je vais les prendre dans l'ordre. Il y a les baby-boomers, Hein, tout le monde les connaît, les baby-boomers, ils sont âgés de 56 à 75 ans. Alors eux sont dans leur phase de retraite. Il y en a qui sont en plein dedans, il y en a qui entrent, donc ils ont des besoins de produits de retraite. Ils accumulent des sous aussi. Ils accumulent des sous qu'ils vont léguer à la génération X, même aux milléniaux, dépendamment où est-ce qu'ils sont situés dans la braquette. Et la génération X, celle qui a 41 à 55 ans, elle commence, les plus jeunes sont dans des événements de vie. Alors tantôt on parlait dans dix ans, il va se passer quoi? Mais dans dix ans, j'espère qu'on va avoir suffisamment de données pour pouvoir t'interpeller au moment où il se passe quelque chose dans ta vie. Les plus vieux parmi la génération X, eux ils commencent à réfléchir à la retraite. Et finalement il y a aussi ceux qu'on appelle les Gen Z, la génération Z, il y en a peut-être qui en ont chez eux, la génération Z. Alors, ces gens-là ne savent pas que dans la vie, à un moment donné, il n'y avait pas de cellulaire. Donc on les appelle les Digital Natives en anglais. Et ce sera cette population, la plus grande population de consommateurs. Donc, quand on regarde les types de produits qu'on veut offrir à nos clients, on sait que ces gens-là, actuellement, ils ont entre 9 et 24 ans. Et ils interagissent autrement parce qu'ils n'étaient pas là avant le numérique. Ils vont consommer. On doit les éduquer dans l'épargne, on doit les éduquer dans la protection. Puis ils sont aussi exposés, plus que toute autre génération, à cette diversité de culture. À la diversité dans son ensemble. Et ça leur amène aussi des valeurs, une façon de penser qui est un peu différente. Donc c'est rempli de défis pour nous comme assureur, comme joueur du secteur financier.

Sébastien : Puis avec ces changements de génération là, tu disais bien, c'est les millénariaux qu'on dit maintenant. J'ai appris un nouveau terme. Un nouveau mot. Et ça se dit mal par contre. Ça fait qu'on peut continuer de dire milléniaux pour l'épisode d'aujourd'hui, mais il y a des transferts de richesse importants qui s'en viennent. Et on a sorti des statistiques, ce sont juste des statistiques américaines qu'on a. Mais la génération X va hériter de plus en plus de l'argent de leurs parents, de leurs grands-parents, jusqu'à peu près en 2035, 2040. Puis après ça, cela va plus être eux qui vont léguer aux générations futures. Mais les milléniaux ou les millénariaux, ils vont hériter d'une somme d'argent qui va être assez spectaculaire après ça, pendant les décennies qui vont venir après. Donc, la croissance économique, c'est ça, c'est que les gens en moyenne sont plus riches aussi. Donc ces transferts de richesse, ça amène des besoins qui sont différents. Et c'est vrai, le point que tu dis avec l'immigration, au Canada l'année passée, c'est 2 % d'augmentation de la population. C'est presque juste l'immigration, c'est 1 million d'immigrants qui sont venus. Donc, le ratio, c'est entre 4, 5 immigrants, par bébé, par année. Donc, je vous dirais que la croissance de la population est beaucoup menée par l'immigration. Donc, ces transferts-là, ces gens-là arrivent avec des actifs, ils sont instruits, on les intègre dans la force de travail et tout, mais ça vient aussi avec des besoins de transferts de richesse, donc ça évolue peut-être. Il ne faut pas oublier aussi que les milléniaux vont hériter. Mais il y a beaucoup de milléniaux qui vont hériter de beaucoup d'argent, qui n'ont pas nécessairement les connaissances, qui n'ont pas accès à du conseil. Donc il faut aider ces gens-là à se préparer à aller chercher du conseil parce que tout d'un coup, ça arrive. Qu'est-ce que je fais avec ça? Comment je me comporte? Comment je m'assure moi aussi de pouvoir léguer à la prochaine génération si c'est le désir de ces gens-là. Et c'est ces générations-là qui n'ont jamais vécu sans le cellulaire, leur expliquer qu'avant il n'y avait pas de texto. Ça, c'est déjà un choc. Mais d'expliquer que si on voulait louer un film, si on voulait écouter un film, il fallait aller au club vidéo, ça, c'était un défi d'explication.

Renée : Oui.

Sébastien : Là, fallait que tu le rembobines. Fallait que tu rembobines la cassette, des fois, ce n’était pas rembobiné.

Ashleay : On a eu une excellente question pour toi Renée : pourquoi on continue de miser sur notre réseau de distribution dans un monde où la technologie facilite le service autonome de nos clients, puis qu'il y a une rareté de main-d'œuvre?

Renée : Bien, en fait, c'est un peu ce que je disais tantôt, De plus en plus, c'est une expérience, puis c'est ce qu'on vise nous, c'est une expérience qui est hybride. Alors, c'est ce vers quoi on tend. Il y a beaucoup de choses que les gens peuvent faire par eux-mêmes. Mais pensez-y, je vais m'engager à payer une prime d'assurance pendant 25 ans, 30 ans, sans parler à personne. Je pense que la majorité des gens va avoir besoin de se faire rassurer. Est-ce que je prends le bon produit? Je reconnais que j'ai un besoin. Est-ce que c'est le bon produit pour moi? Et si je l'ai, le produit est-ce que j'ai besoin de revisiter ma situation? Donc il y a sûrement des situations où quelqu'un va dire j'ai un besoin très précis, c'est ça que je veux, boum, je le fais, c'est numérique, je n'ai pas besoin de parler à personne. Il y en a qui vont avoir besoin de beaucoup d'assistance. Il y en a qui ont besoin de se faire rassurer. Le rôle du conseil, je l'ai dit tantôt, puis je ne suis pas la seule à le partager c'est extrêmement important pour permettre aux gens aussi de se mettre en action. C'est rare qu'on se lève le matin Et qu'on dise ça, aujourd'hui, ça va être une bonne journée, je vais m'acheter de l'assurance vie. Alors, ça prend quelqu'un qui vient nous dire, bien peut-être qu'il y a un besoin, travailler avec ces gens-là pour les aider à bien découvrir comment je fais pour assurer mon avenir. L'évolution des besoins dans le temps aussi, il faut être accompagné. Absolument. Le numérique vient aider le conseiller à faire un bon travail. L'un n'exclut pas l'autre, bien au contraire. Effectivement. Et l'intelligence artificielle, est-ce qu'elle a sa place avec l'assureur? Oui, oui, l'intelligence artificielle, elle a sa place, il faut lui trouver sa bonne place, mais elle a sa place. L'endroit où on le voit puis, et c'est le plus évident ou facilement compréhensible, c'est quand on fait la tarification. Là, quand on détermine si on accepte un assuré: on dit oui, monsieur, je vous assure. Basé sur plusieurs données qu'on met dans des modèles, bien on est capable de dire bien, OK, je suis sûr à X % que ce client rentre dans mes paramètres de risques et je vais l'assurer. Et ça, on fait ça à travers des données. Et le plus qu'on est capable de faire parler les données et ça demande de l'intelligence artificielle à différents niveaux. Ce n'est pas nécessairement toujours du Super Deep Learning. Ça peut être quelque chose de plus simple et on en a besoin. Dans l'assurance auto, c'est la même chose aussi. On utilise des données pour nous permettre de dire voici la prime que je devrais te charger, compte tenu de ta situation. Donc il y a une utilité d'efficacité, il y a une utilité aussi de donner plus d'accessibilité, hein, parce que le 43 % de monde que je n’ai pas assuré, s’il faut que je fasse tout ça manuellement, cela va être un peu de travail. Si je suis capable de rendre les choses accessibles plus vite, plus rapidement, de façon fiable, avec de l'intelligence artificielle bien cernée, c'est-à-dire que l’on contrôle, ce n'est pas une boîte noire, on contrôle, on n'a pas de biais. Bien, c'est vraiment quelque chose qui fait partie du futur. Et justement, la collecte de données personnelles, c'est au cœur de plusieurs débats. Mais c'est au cœur de plusieurs débats. Un de nos rôles, quand on dit qu'on veut que les gens aient confiance en leur avenir, il faut aussi qu'ils aient confiance en nous. Et pour avoir confiance en nous, il y a une portion importante qui est d'avoir confiance que les données que je te donne là Sébastien, tu vas les garder correctement, qu'elles ne se retrouveront pas nulle part, que tu vas faire tout ce qui est en ton pouvoir pour garder ces données-là confidentielles. Donc on parle beaucoup de ça.

Sébastien : Oui. C'est extrêmement important, particulièrement dans une institution financière. Les attentes vis-à-vis une émission financière de la part des clients sont plus importantes.

Ashleay : Avec raison.

Renée : Oui, donc c'est important, un, de protéger les données, puis c'est important après ça de les utiliser de la bonne façon et que le client sache qu'on les utilise. Oui, on peut faire un parallèle avec les pilotes d'avion. On ne peut pas avoir un pilote qui dit qu'il réussit ses atterrissages à 99 % du temps. Là, ça prend quelqu'un qui va réussir toujours. Donc une fuite de données, ça peut faire toute la différence dans ta relation avec ta clientèle.

Ashleay : Absolument. Puis, avec un revenu moyen, est-ce que c'est possible de s'enrichir avec une planification financière?

Renée : Bon, voyez-vous, Pierre LaFontaine. Oui, c'est sûr. C'est une discipline qui s'acquiert avec le temps. Tu l'as dit tantôt, plus on commence jeune, plus l'intérêt composé va faire son œuvre. Plus on commence jeune aussi, plus on va être discipliné. C'est un peu comme un entraînement, plus on va être discipliné à mettre de l'argent de côté, à penser aux besoins qu'on a. C'est à la portée de tout le monde. Il y en a évidemment qui ont plus d'argent disponible que d'autres. Oui. C'est sûr, mais c'est à la portée de tout le monde et c'est important de s'y mettre tôt.

Sébastien : Oui, vraiment. Puis tu sais, tantôt, on parlait du régime épargne études. Je ne sais pas si tout le monde est très familier avec le régime épargne études, mais j'ai quelques chiffres, j'ai pris des notes en venant ici. Vous savez, si on met 2 500 $ par année dans un régime épargne études. Au Québec, ici, le gouvernement met 30 % de subvention. il met 30 % de subvention jusqu'à 2 500 $.  Donc, disons qu'on va chercher les subventions et qu'on ne met rien de plus. Bien, ça, ça veut dire que si vous voulez mettre 2 500 $ par année, ça coûte 48 $ par semaine. Donc, si vous vous posez la question est-ce que je suis prêt à acheter un produit qui coûte 48 $ par semaine, qui fait en sorte que, après 18 ans, quand votre enfant arrive à un âge où on peut commencer à sortir l'argent du régime épargne études bien vos cotisations, ça va avoir été 45 000 $. A coût de 48 $ par semaine. Donc les premières semaines, il faut prendre l'habitude. Mais éventuellement, tu sais, les salaires augmentent, on a des opportunités. Si on prend cette habitude-là, c'est dans le budget. On n'y pense plus. Le capital augmente. Donc le 45 000 $ qu'on a mis de cotisation avec le 30 % de subvention Québec, ça devient 58 500 $. Donc, déjà, il y a un gain de 13 500 $ qui est fait. Puis après ça, si on fait les rendements de marché par-dessus ça, parce que, pendant 18 ans, bien, les intérêts composés font leur travail, c'est environ 70 000 $ qu'on peut avoir dans un produit de régime épargne études quand notre enfant a 18 ans. Des cotisations de 45 000 $ pour se rendre à 70 000 $ c'est un facteur de 1,55. Donc ça fait 55 % de rendement sur des cotisations que vous avez mis. Quand on regarde pour aller à l'université, ce n’est pas obligé de servir pour l'université, ça peut être pour n'importe quoi cet argent- là. Si l'enfant va à l'école, vous allez garder les subventions, mais je vous dirais qu'il c'est estimé qu'au Québec du moins, une année universitaire, quand on inclut le logement, la nourriture et tout, c'est entre 15 000$ et 25 000 $ Donc, on peut payer des études universitaires d'un enfant avec tout ça. Puis c'est juste les frais scolaires, plus les livres, c'est entre 2 000 $ et 2 500$ une session scolaire. Donc il y a moyen de bénéficier de l'intérêt composé des subventions gouvernementales, de prendre de bonnes habitudes tôt. Puis il y a moyen de se faire un plan financier qui fait une différence dans la vie, juste en prenant de bonnes habitudes, mais en planifiant tôt.

Ashleay : Donc il y a vraiment moyen de faire plus avec moins, finalement.

Sébastien : Exactement.

Ashleay : Super! Puis les plateformes de développement 100 % numériques, est-ce que ça peut être une bonne idée pour les gens, les consommateurs qui sont à plus faibles revenus?

Renée : Ça dépend toujours du produit qui est pris pour que le produit soit bien adapté aux besoins. Ce n'est pas une question de si ça va coûter moins cher sur la plateforme ou plus cher sur la plateforme. Il y a une valeur pour le conseil. Je pense que c'est beaucoup plus en lien avec le besoin, qu'en lien avec le montant d'argent qu'on a à investir ou bien le conseil dont on a besoin.

Ashleay : Oui, tout à fait, tout à fait.

Renée : Donc c'est la force d'une relation qu'on ne soit pas autonome tout seul là-dedans. Avoir un plan de long terme, c'est facile de flancher de notre plan quand on a des peurs, des inquiétudes. C'est facile de sortir le téléphone et dire oui, j'avais un plan, mais là j'ai une idée. Là c'est le temps d'agir, je vends tout, je re-rentre. Avoir un conseiller juste à prendre le téléphone. Enlever l'émotivité. Discuter avec quelqu'un. C'est ce qui fait la différence de rester sur notre plan plutôt que prendre des décisions émotives.

Ashleay : Absolument. Là, Sébastien, je me permets de poser des questions sur le développement personnel de Renée.

Sébastien : Oui.

Ashleay : Alors tu as gravi les échelons de l'entreprise graduellement, mais est-ce que tu t'étais donné des objectifs précis dans le temps ou l'accomplissement de chacune des étapes était prévu?

Renée : Non. Alors il ne faut pas dire que je n'avais pas de plan. C'est pas vrai. On a toujours un plan. Qu'est-ce qui me motive? Qu'est-ce que j'ai le goût de faire? Qu'est-ce que j'ai le goût... Il y a une espèce de direction, mais je n'avais pas de plan précis. Alors si en sortant de l'université, on m'avait dit moi j'ai fini en comptabilité, je suis comptable agréé de formation de base. Si on m'avait dit Renée, tu vas être exécutif d'une compagnie d'assurance vie, j'aurais dit vraiment?

Ashleay : Pourquoi?

Renée : Pas parce que ça ne m'intéressait pas, parce que ce n'était pas quelque chose, ce n'était pas un plan que j'avais préparé. Mais quand j'ai commencé à travailler, ce qui me motivait, c'était vraiment la croissance, réaliser des choses, faire grandir une organisation. Quand j'ai joint la compagnie en 1998 bien là je me suis promené un peu dans différents départements et j'ai appris énormément et évidemment, j'ai adoré l'organisation. Alors je n'avais pas un plan précis, mais j'avais une motivation profonde de grandir et de grandir avec l'organisation, puis de permettre à tout le monde de réaliser, puis de devenir une grande institution financière. Puis c'est ce qu'on est. Ça fait que je suis très heureuse.

Ashleay : Très d'accord.

Renée : Et puis, si vous aviez trois conseils à donner aux jeunes, ça serait quoi? Des fois j'ai cette question-là. Je ne sais pas si je réponds toujours la même affaire, mais ce n’est pas grave, c'est toujours des bons conseils pareil. Mais ça fait que le premier conseil que je donnerais à tout le monde, c'est apprendre. Apprendre. N'arrêtez jamais d'apprendre. Que ce soit par une formation plus académique ou structurée, ou que ce soit à travers différentes expériences ou à travers vos collègues. Gardez cette ouverture-là d'apprentissage, ce n’est jamais, jamais fini. L'autre élément, c'est l'équipe avec qui vous travaillez, les gens avec qui vous travaillez. C'est important. On ne réalise rien tout seul, jamais. Alors c'est les gens avec qui on travaille. Il y en a des gens avec qui on travaille que rapidement, on va voir une complémentarité, une valeur ajoutée. Il y en a d'autres qui sont plus différents que nous. Mais ouf voici une chance que cette personne-là est dans notre équipe. C'est comme ça qu'on a réussi à rencontrer nos objectifs. Puis il y a un autre conseil, je pense, qui est extrêmement important. Souvent, dans une carrière, on tente de tout rationaliser, hein, je vais faire la colonne des plus, la colonne des moins, et là je vais prendre la colonne. Bon, c'est correct, faites-le quand même. Mais le plus important après, une fois que ça s'est rationalisé, c'est dans mes tripes, là, c'est quoi? C'est quoi qui va faire que je vais avoir envie de me réaliser Et de contribuer à quelque chose qui est plus grand que moi? Ça fait que, autant faut que ce soit rationnel par l'éducation, l'apprentissage, autant il y a un bout qui est très cœur, qui est très engagement, qu'il ne faut jamais perdre de vue.

Ashleay : Tu es encore toute jeune Renée, mais quand ta carrière va être terminée, de quoi est-ce que tu penses que tu vas être le plus fier?

Renée : Écoute. C'est toute une question. C'est toute une question. Il y a deux volets à ça. Il y a ton volet personnel. Est-ce que j'ai appris? Est-ce que j'ai grandi? Est-ce que j'ai été heureuse? Est-ce que j'ai aidé les gens? Est-ce que j'ai contribué à quelque chose? Après ça, il y a le bout plus, je veux dire, corporatif. Est-ce que j'ai fait une différence dans l'organisation? Dans la croissance et l'évolution de l'organisation. Ces deux aspects, puis j'ai pas de choses précises à dire là, ce dont je suis le plus fier c'est une telle affaire. C'est beaucoup une collection d'événements parce qu'on fait tous de bons coups. Puis de temps en temps, on en fait des moins bons. Puis de temps en temps, on prend des détours, puis on revient dans le bon chemin. C'est normal.C'est comme ça et ça fait partie de l'apprentissage.

Ashleay : Absolument ! Je suis d'accord, je le dis souvent en fait, une petite anecdote. Je vous partage. On avait passé une belle fin de semaine, mon mari, ma fille et moi. Puis là je suis un peu triste. Un peu maussade parce que là, la fin de semaine était finie et j'avais eu tellement de plaisir. Puis mon mari me dit mais Ashleay, demain tu t'en vas travailler! Et j'étais tellement heureuse pour vrai.

Renée : Bien tu as raison! Mais tu sais travailler avec une équipe, moi je travaille avec ton collègue Alain Bergeron, travailler avec un patron comme lui. Travailler avec une équipe comme ça, c'est incroyable. Donc c'est accomplir tous les jours puis faire quelque chose qu'on tripe hein, qu'on aime beaucoup.

Renée : 100 % d'accord. On passe beaucoup de temps de travail.

Ashleay : Oui.

Sébastien : Absolument.

Renée : On est là pour quelque chose.

Ashleay : Oui.

Renée : Quoi? C'est quoi la mission de l'organisation? Pourquoi je me lève tous les matins? Ce n'est pas pour faire un fichier Excel, cela n'a rien à voir. C'est pour m'assurer qu'il va y avoir quelqu'un quelque part qui va bénéficier d'un service financier qu'on va lui donner.

Ashleay : Exact, c'est ça. Ah oui, quand même. Je regardais, il nous reste quelques minutes. Est-ce qu'on est mieux de prendre les questions du public tout de suite? Je pense que oui, hein? Ah ah! Est-ce qu'on a des questions du public? Public, est-ce que vous avez des questions?

Staff : J'ai des questions dans le clavardage du moins. Oh dans le clavardage pour Renée: sortie de pandémie comme gestionnaire, comment ta vision a changé? De quelle façon elle a évolué?

Renée : Bien, il y a un élément évident, je pense, pour tout le monde qui a évolué, c'est que, bien coudonc, on peut travailler autrement.

Ashleay : Oui. C'est sûr,

Renée : On s'est tous demandé comment on allait faire. Mais finalement, d'une chose à l'autre, on réussit maintenant à travailler à distance et hybride. C'est sûr que ça change la façon de voir, ça change la façon de travailler. Ce qui a aussi changé, je pense, et qui a évolué, je dirais plus évolué, c'est toute la relation gestionnaire. Quand on est en Teams ou qu'on n'est pas face à face. Comment on fait pour aller chercher l'opinion des autres? Comment on fait pour s'assurer que tout le monde est bien. Tu sais que les gens sont confortables dans ce qu'on est en train de faire. C'est une faculté qu'il a fallu développer avec le temps, parce qu'on était habitué de se voir, c'était facile de voir si tu allais bien ce matin ou moins bien. Mais à distance, c'est moins évident. Il y a une sensibilité, je pense, dans la gestion qu'on a dû tous aller chercher.

Ashleay : Excellent. Merci Sébastien maintenant. Intelligence artificielle, c'est le gros buzz des derniers mois. Est-ce que c'est une bulle? Est-ce que cette croissance est soutenable à moyen et long terme? Comment tu vois ça?

Sébastien : C'est un peu, tu sais, si vous étiez investisseur dans la fin des années 1990 et que vous pensiez regarde l'Internet va changer le monde, la technologie va changer le monde. Vous aviez 100 % raison. Mais si vous avez acheté en 1999, vous avez perdu de l'argent, puis ça vous a pris dix ans avant d'en refaire ou de regagner votre mise. Est-ce qu'on est en l'équivalent de 1997, 1998 avec l'intelligence artificielle ou est-ce qu'on est rendu en 1999, 2000 avec le terme actuel? On ne le sait pas. Donc oui, l'intelligence artificielle va changer le monde. Oui, il y a des revenus exceptionnels qui vont venir des firmes comme les NVIDIA de ce monde, tous les grands joueurs. Mais si on s'investit aujourd'hui, mais qu'est-ce qui est dans le prix? Je vous dirais que quand tout le monde en parle, même les chauffeurs de taxi, probablement que c'est mieux de regarder ailleurs. Donc j'aurais tendance à être prudent avec des valorisations aussi élevées que ça.

Ashleay : Excellent. Merci. Pour Renée, quels sont les éléments de base que tout individu devrait avoir en assurance et en placements selon toi peu importe sa santé financière?

Renée : Bien. Écoute l'épargne clairement alors puis là, quel type de produit? Ça dépend de la tolérance aux risques de chaque individu, dépendant de l'âge, parce qu'on peut avoir des besoins d'assurance vie selon qu'on a des gens qui sont à notre charge ou pas. Puis je dirais, j'ajouterais un troisième élément c'est de protéger sa capacité à générer un revenu. C'est un élément qui est quand même important, et pour emballer tout ça, un conseiller financier. D'avoir un plan. Avoir un plan. C'est beaucoup cela encore. Avoir un plan.

Ashleay : Excellent! Merci. Pour Sébastien ESG est-ce un thème à retenir pour les investisseurs? Grande visibilité dans les deux ou trois dernières années. Comment ça s'enligne pour le futur?

Sébastien: Ça aussi c'est la question. Qu'est-ce qui est dans les prix dans le moment si on investit et on dit je veux investir de façon ESG. Tantôt on parlait des milléniaux, puis on parle des Z qui s'en viennent après. Des Z j'en ai deux à la maison. Puis investir de façon non ESG ils ne sont pas capables de comprendre pourquoi on ferait ça. L'important, c'est d'investir pour changer la planète, pour améliorer les choses. Donc oui, des produits ESG. Nous comme industrie, il faut en fournir, faut bien les fournir, faut bien accompagner les gens. Puis je pense qu'on l'évitera pas.

Sébastien : Excellent. Une petite dernière question peut-être. On commence par Ashleay parce qu'on fait une revue de la dernière année. Alors un mot qui résume ta dernière année, tes douze derniers mois et un mot qui va résumer les douze prochains à venir.

Ashlaey : Oh OK, douze derniers: plaisir. C'était vraiment le fun. J'ai beaucoup appris. Justement, moi aussi je suis une fille qui aime apprendre et douze prochains, c'est ça: apprentissage. Tout simplement parce que je trouve que d'approfondir tout ce qu'on peut toucher tous les jours, finalement, des fois on le prend un petit peu pour acquis. Justement notre épargne, les REEE de ma fille qui partent là à tous les bords, on ne voit pas trop où c'est que ça va, je trouve ça important, ça fait que voilà. Apprentissage pour la prochaine année, joignez vous à nous, ça devrait être le fun.

Ashleay : Renée pour toi. Un mot des douze derniers mois.

Renée : Les douze derniers mois, alors j'hésite entre défi et succès. Parce qu'on a eu les deux. Cela fait que là, je vais déroger un peu à la question. Les douze prochains: transformations, certainement.

Ashleay: Parfait. Merci. Sébastien?

Sébastien : Moi je dirais rencontre pour les douze derniers mois. Justement, Ashleay, commencer à faire ça ensemble, ce sont de belles rencontres qu'on a fait puis devant, je pense plaisir. Ou barbecue... ou barbecue. Plaisir ou barbecue.

Staff: C'est bien. Il n'y a pas d'autres questions. Je vous laisse le mot de la fin, Ashleay et Renée, Sébastien. Allez-y.

Ashleay : En fait, c'est tout simple. Merci beaucoup.

Sébastien : Cela a été un plaisir.

Renée : Merci. Vous êtes un beau couple. Je suis contente d'être avec vous.

Ashleay : On n'est pas un couple dans la vie en passant, pas de rumeurs, seulement à la télévision. Et puis les auditeurs encore une fois et les gens en personne merci pour votre écoute d'avoir été parmi nous. J'espère que vous avez apprécié l'épisode. Il était un petit peu différent, un petit peu plus long et si vous avez des commentaires ou des suggestions, n'hésitez pas à nous les partager, ça va vraiment nous faire plaisir de vous entendre. On adore ça ! Il y a plusieurs épisodes qu'on a créés en fait suite à des questions qu'on avait eues des gens, collègues, amis. Oui, donc on vous souhaite une excellente journée tout le monde. Merci beaucoup!

À propos

Sébastien possède près de 20 ans d’expérience dans les secteurs privé et public. En plus de son rôle de stratège en chef et d’économiste sénior, il est également gestionnaire de portefeuilles chez iA Gestion mondiale d’actifs et membre du comité d’allocation d’actifs de la société. Ces fonctions lui permettent d’exprimer sa passion pour les chiffres, les mots et la communication. Sébastien agit en tant que porte-parole de iA Groupe financier et conférencier invité sur les questions qui touchent l’économie et la finance. Avant de se joindre à iA en 2013, il a occupé divers postes dans le secteur de l’économie à l’Autorité des marchés financiers, chez Desjardins et au ministère des Finances du Québec. Sébastien est titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en économie de l’Université Laval et détient le titre de CFA.

Sébastien Mc Mahon et Renée Laflamme

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