L’inflation des aliments | Un souper BBQ en trois versements égaux (la suite!)

Inflation alimentaire : est-ce que les épiciers s’en mettent plein les poches? Sébastien Mc Mahon et Ashley Dollard mettent la table sur la question et reçoivent Isabelle Morin, nutritionniste pour nous partager des conseils pour épargner à l’épicerie.

Ashleay : Bienvenue au balado À vos intérêts de iA Groupe financier, où l’objectif est de partager l’essentiel de l’actualité économique et de ses impacts sur vos finances. Mon nom est Ashleay et cette semaine, on parle d’inflation alimentaire avec Sébastien Mc Mahon, notre stratège en chef et économiste senior. Également, Isabelle Morin, nutritionniste spécialisée en nutrition sportive. Bonjour Sébastien et bienvenue Isabelle.

Sébastien : Salut Ashleay.

 

Isabelle : Bonjour Ashleay.

 

Ashleay : Tout d’abord, Isabelle, on me dit que tu avais collaboré au lancement de notre menu santé chez iA. Qu’est-ce que tu avais fait exactement ?

 

Isabelle : Oui, tout à fait. L’été dernier, j’ai travaillé avec le chef en cuisine aux cuisines chez iA. On a vraiment travaillé à élaborer des lignes directrices pour que lui puisse par la suite les appliquer dans l’élaboration du menu. Je n’ai pas concrètement travaillé à l’élaboration de chacune des recettes, mais j’ai plutôt orienté des lignes directrices pour vraiment guider le chef à savoir comment construire un menu plus équilibré, comment choisir les bons ingrédients dans la conception de ses menus et aussi dans les offres qui étaient offertes à côté, au niveau, par exemple, des choix de yogourt, des choix de barres tendres, de donner des lignes directrices aussi pour ça.

 

Ashleay : Effectivement, puis on est bien heureux de ça, Sébastien. Je pense que l’on confirme que c’est bon.

 

Sébastien : Oui, on mange bien, c’est bon. Quand tu parles de ligne directrice, c’est ce qu’on devrait trouver en général dans les assiettes. Tu n’es pas arrivée avec une liste de recettes ?

 

Isabelle : Non. J’ai vraiment travaillé plus avec la répartition qu’on devrait viser dans l’assiette, de voir un petit peu en lien avec le guide alimentaire aussi. Je ne sais pas si vous êtes au courant du nouveau guide qui a été publié en 2019. On travaille vraiment plus avec une répartition des proportions dans l’assiette. Pour faire simple, on va essayer de viser la moitié de l’assiette sous forme de fruits et légumes, un quart de l’assiette sous forme de produits céréaliers idéalement à grains entiers, puis un quart de l’assiette sous forme de protéines, mais on va prioriser les protéines végétales. Ça peut être animal, ça peut être les produits laitiers et on veut essayer de mettre de l’avant aussi davantage les protéines végétales.

 

Sébastien : Ça, le dernier guide alimentaire canadien 2019, il y a un changement quand même assez important dans l’approche. Tu pourrais résumer un peu qu’est-ce qui fait que celui-là est différent des autres mises à jour qu’on avait vu avant?

 

Isabelle : Oui, on va voir, le guide alimentaire précédent datait de 2007, donc on était dû pour une petite mise à jour. Le guide alimentaire de 2007, pour ceux qui s’en rappellent, c’était l’arc-en-ciel avec les quatre groupes d’aliments. On avait les protéines et substituts, les produits laitiers, fruits et légumes et produits céréaliers. Là, on a combiné les produits laitiers dans le groupe des protéines. On avait des portions précédemment dans l’ancien guide alimentaire. On a fait disparaître les portions, puis on y va vraiment plus avec des proportions dans l’assiette.

Ashleay : Ça, mettons une Ashleay comme moi, je mange comme un oiseau, est-ce que finalement, on s’adapte à chaque personne ? Ce n’est pas tout le monde qui va pouvoir manger, je ne sais pas six livres de viande à chaque repas.

Isabelle : Oui, avec les proportions, effectivement, ça permet quand même de s’adapter parce que je peux avoir les mêmes proportions dans l’assiette, mais pas nécessairement la même quantité. Donc, un homme, une femme, un adolescent, un adulte ne vont peut-être pas manger la même quantité, mais on peut quand même viser les mêmes proportions dans l’assiette. Et puis visuellement, c’est beaucoup plus facile à mettre en application que de calculer des portions, sortir sa tasse à mesurer, sortir sa balance. Moi, j’aime bien dire, l’alimentation, ce n’est pas des mathématiques non plus. Donc, quand il faut faire trop de calculs, ça devient lourd. Là, c’est vraiment plus visuel, c’est plus pratique, plus convivial.

 

Sébastien : L’important, c’est de bien manger, d’avoir une alimentation qui est variée plutôt que de dire « Je n’ai pas mangé assez de légumes aujourd’hui. » C’est dans ce que j’ai mangé, est-ce qu’il y avait assez de légumes, est-ce que j’avais assez de féculents, est-ce que j’avais assez de tout ça ?

 

Isabelle : Exact. Puis, dans le guide alimentaire, on met aussi beaucoup de l’avant, le fait de cuisiner, le fait de savourer les aliments, de partager les aliments avec des gens qu’on aime. Tout ce qui entoure aussi la prise des repas est quand même mis de l’avant. C’est des facteurs qui sont importants, qui, finalement, ont un impact aussi sur la qualité de ce qu’on mange, puis des choix qu’on va faire.

 

Sébastien : Ok. Protéines animales versus protéines végétales. Est-ce que tu as des recommandations pour les gens ?

 

Isabelle : Oui, c’est certain que dans le contexte actuel, avec l’inflation du panier d’épicerie, c’est un des principaux postes de dépenses quand on fait l’épicerie, l’achat des protéines, et les protéines animales vont quand même représenter un coût assez élevé. Donc, le fait de prioriser les protéines végétales peut permettre de venir diminuer (épargner).

 

Sébastien : En termes clairs, la protéine animale, c’est de la viande ?

 

Isabelle : La viande, le poisson, les produits laitiers vont rentrer dans les protéines animales. Quand on parle de protéines végétales, on va parler de tofu, de légumineuses, de tempeh, des produits du soya en général.

 

Ashleay : J’ai une question et c’est bizarre, mais est-ce qu’on n’avait pas dit que dans le temps, si on mangeait trop de soya, ce n’était pas mieux ? Si je comprends bien, le tofu, finalement, c’est fait à base de soya. Est-ce qu’à un moment donné, on ne pourrait pas « s’over estrogéner » ?

 

Isabelle : Je dirais qu’il n’y a aucune donnée scientifique qui démontre vraiment qu’il y a une problématique à manger trop de soya. Il y a même des effets bénéfiques à consommer une abondance de protéines végétales dans l’alimentation. Effectivement, qu’on va toujours prioriser la diversité, donc de ne pas manger du tofu matin, midi, soir, sept jours sur sept. Honnêtement, il n’y aurait pas de problème à en manger plusieurs fois par semaine ou de manger du soya sous différentes formes à plusieurs reprises dans la semaine. Au niveau des phytoestrogènes, il n’y a vraiment pas d’indication particulière à y avoir, qu’on soit un homme ou une femme, il n’y a pas non plus de particularité par rapport à ça.

 

Sébastien : Tantôt, Isabelle, tu parlais de phytoestrogène, puis ça a capté mon attention. C’est quoi ça les phytoestrogènes ?

 

Isabelle : Oui, c’est une molécule qui est un peu un analogue des œstrogènes, mais présente dans les plantes.

« Phyto », c’est un terme pour désigner les plantes et « oestrogène » pour le terme qui réfère à l’hormone œstrogène.

 

Sébastien : L’impact que ça a sur le corps d’en prendre trop ?

 

Isabelle : Très, très, très minime parce que l’absorption des phytoestrogènes est très, très très faible comparé aux œstrogènes qu’on prendrait, par exemple, en supplément.

 

Sébastien : Ok. Juste avant qu’on commence à enregistrer, tu parlais à quel point tu fais beaucoup de courses, tu t’entraînes beaucoup, tu consultes des sportifs. Question bébête. Quelqu’un qui s’entraîne, qui doit prendre beaucoup de protéines, on sait qu’il y en a beaucoup dans la viande, mais est-ce qu’il faut manger beaucoup de protéines végétales pour compenser le fait qu’on mange moins de viande ? Le ratio, ça ressemble à quoi entre la part en protéines des deux ?

 

Isabelle : On peut très bien être un athlète, puis être végétarien ou végétalien, puis combler tous nos besoins en protéines. Généralement, les gens mangent trop de protéines par rapport à leurs besoins, donc le fait d’aller vers une alimentation végétarienne, ça ne pose pas de problème. Par contre, c’est vrai que des fois, la densité en protéines est un petit peu moins élevée dans les aliments d’origine végétale. Donc, c’est vrai qu’il faut porter attention à peut-être avoir une plus grande proportion dans l’assiette de protéines végétales, si on est un athlète, qu’on a une charge d’entraînement très élevée ou si on recherche un gain de masse musculaire, par exemple. Donc, la chose à penser, c’est de bien remplacer les protéines animales. Souvent, l’erreur que je vois, c’est que les gens enlèvent la viande, mais ne la remplacent pas suffisamment bien.

 

Sébastien : Si on parle d’inflation à l’épicerie, la viande coûte plus cher, le steak coûte plus cher. Si on ne veut pas nécessairement laisser tomber la viande, mais avoir un bon apport en protéines en qualité, on favorise quelle viande ?

 

Isabelle : C’est sûr qu’on peut favoriser la viande qui est en spécial. Quand on regarde au niveau de l’inflation, je dirais que c’est peut-être la meilleure option à choisir. Après ça, on n’est pas obligé de laisser tomber complètement la viande. Je lisais récemment Suzanne Lepage du dispensaire de Montréal, qui partageait des données, qui disait « Si on coupe trois repas ou trois moments dans la semaine où on mange des protéines animales, puis on les remplace par des protéines végétales trois fois par semaine, on économise quand même 650 $ par année. » Donc ça peut être un bon moyen de venir faire des petites économies et de permettre de garder la viande aussi au menu.

 

Sébastien : C’est quoi ? C’est entre 10 et 15 $ par semaine, ce qui n’est pas négligeable sur une facture d’épicerie moyenne.

 

Isabelle : Exactement.

 

Ashleay : Et puis là, je me demandais, pour avoir parlé avec quelques personnes qui sont dans le domaine fermiers, où est-ce qu’il va cet argent-là de l’inflation de nos paniers d’épicerie ? Est-ce que ça s’en va directement dans les poches des épiciers ? Ça m’étonnerait. Mais ça n’a pas l’air d’aller directement non plus dans les poches des fermiers. Alors Sébastien, je te regarde.

 

Sébastien : OK, c’est pour moi. J’avais hâte d’entendre la réponse d’Isabelle.

 

Ashleay : C’est pour toi cela, je ne suis pas fine (rires), les deux, les deux me regardaient avec des yeux…

 

Sébastien : Mais oui, quand on regarde récemment, l’industrie de l’épicerie, les épiciers, c’est une industrie qui est très consolidée maintenant, c’est-à-dire qu’il y a moins de joueurs. Il y a 25 ans, il y avait beaucoup de petits joueurs qui se sont faits acheter par Loblaw, Sobey’s et tout, puis c’est rendu très concentré. Puis, les épiciers sont rendus vraiment efficaces dans leur structure de coûts. Oui, quand ils augmentent les prix, généralement, ça va dans leur marge de profit. La vague d’inflation qui est passée depuis 2020, 2021, ça a permis à plusieurs entreprises de dire « C’est peut-être une bonne occasion pour augmenter, les hausses qu’on aurait fait en 2022, 2023, 2024, 2025, peut-être de commencer à en faire un peu plus tout de suite. On a vu ce phénomène. Il y a eu une commission parlementaire, ils sont allés à Ottawa, puis oui, ils n’étaient pas complètement patte blanche. Mais il n’y a pas juste eux autres, il y a les multinationales qui sont derrière plusieurs produits, comme le sucre, la farine, tout ce qui est vraiment de base, on voit que les prix ont augmenté beaucoup. Vu que les prix augmentent là, le prix des recettes augmente beaucoup, parce que ça se disperse. Donc oui, c’est un peu tout le monde, puis ce n’est pas vraiment le fermier au bout qui maintenant roule en

Rolls-Royce.

 

Ashleay : Non, exactement. C’est ça, ils n’en bénéficient pas nécessairement.

 

Sébastien : Parlant de fermiers, acheter local, est-ce que c’est une façon... On peut manger mieux, mais est-ce qu’on peut économiser aussi ?

 

Isabelle : Acheter de saison, ça va être un moyen d’économiser. Là, on arrive au mois de juin, ça va être la saison des fraises. C’est sûr que c’est plus avantageux d’acheter des fraises au mois de juin que de les acheter au mois de janvier.

 

Sébastien : C’est ma saison préférée, la saison des fraises.

 

Isabelle : Ça peut être de dire que j’en achète en plus grande quantité, je les congèle pour pouvoir m’en servir tout au long de l’année, donc de faire de la transformation alimentaire par soi-même, pour garder, surtout au niveau des fruits, des légumes, des produits qui sont frais, puis en avoir toute l’année.

 

Sébastien : Ou sceller sous vide, ces trucs — là, ça vaut la peine d’investir un peu pour mieux manger pendant toute l’année.

 

Isabelle : Exactement.

 

Ashleay : À moindre coût, oui, c’est ça. Et puis là, ce n’est pas un secret, je suis mariée à un cuisinier, comme on discutait tantôt. Lui, c’est ça, dans le fond, il va aller transformer ses aliments. Même des fines herbes, des choses comme ça, on peut se partir un petit jardin parfois en arrière, dans la cour, ça ne va pas besoin d’être grand.

 

Isabelle : Tout à fait. Le fait d’avoir un jardin à la maison, ça peut être un moyen aussi d’économiser, de sauver un petit peu au niveau de l’achat des fruits et légumes. Comme tu le disais, les fines herbes, après ça, on peut les faire congeler dans des bacs à glaçons, puis en avoir tout l’hiver. Plutôt que d’en acheter un bouquet à l’épicerie pour une recette, puis le laisser faner après parce qu’on en a plus besoin. D’éviter les pertes alimentaires, c’est aussi vraiment une façon d’économiser qui est super importante à considérer.

 

Sébastien : Quand tu dis “rabais en ligne, acheter en ligne de la nourriture”, est ce qu’il y a des opportunités de ce côté-là ?

Isabelle : Oui, il y a des applications qui peuvent aider à analyser les circulaires parce qu’il y a quand même plusieurs épiceries, donc des fois ça peut devenir une tâche fastidieuse. Il y a Reebee qui est une application de comparaison de circulaires.

 

Sébastien : Comment tu écris ça ?

 

Isabelle : R, E, E, B, E, E. Ça permet de comparer les circulaires, de rechercher un produit, de voir où ils se retrouvent à meilleur prix aussi. Ça peut nous aider et ça permet aussi si on va chez Maxi parce qu’ils ont leur programme Imbattable. Si on présente un coût plus bas ailleurs, ils vont nous le faire au même prix. Cette application fonctionnerait aussi chez Maxi pour les Imbattables. Ça peut être pratique pour économiser. Sinon, il y a aussi toutes les applications qui permettent de sauver des aliments qui approchent de leurs fins de vie et qui sont invendus. On va penser entre autres FoodHero qui est chez IGA, chez Métro, Bonichoix, les marchésTradition. Too Good To Go, Flashfood qui est chez Provigo, Loblaw, qui sont des applications aussi qui peuvent nous permettre d’avoir des aliments à rabais.

 

Sébastien : Ok. Ça, tu vas là-dessus, puis on a des choses qui sont en fin de vie, disons, qu’on peut les avoir à rabais. Je ne connaissais pas ça.

 

Isabelle : Exactement. Puis on peut les acheter, les réserver, puis passer à l’épicerie. Ça va être dans un frigo spécial à la sortie de l’épicerie à ce moment-là.

 

Sébastien : Tu fais de la consultation beaucoup, ce que tu m’expliquais tantôt. Il ne faut pas aller loin sur Internet pour voir un paquet de propositions de régimes, de façons de manger pour perdre du poids, pour prendre des muscles et tout. Tu penses quoi de tout ça ? Est-ce qu’il y en a de bonnes options ? Est-ce qu’il y a des options à éviter à tout prix dans tout ça ?

 

Isabelle : Oui, la bonne option va être celle qu’on est capable de maintenir à long terme. Toutes les options qu’on se dit “Je vais être capable de faire ça pendant deux ou trois mois, mais après, ça va devenir trop lourd à maintenir”, nécessairement, ce n’est pas une bonne option. Ce qu’on veut, ce n’est pas nécessairement la méthode miracle qui arrive rapidement, même si on voudrait des résultats parfois rapides, mais c’est de se dire : je veux changer mes habitudes à long terme, je veux que ce soit durable pour que la perte de poids, par exemple, que j’obtiens, elle soit durable aussi, puis que dans deux ans, je ne sois pas revenue encore au même poids que j’ai présentement ou que je tentais de perdre. Donc d’y aller avec des options qui sont vraiment favorables aussi pour la santé à long terme.

 

Sébastien : Ok. La question que tu reçois le plus souvent dans ton bureau, puis que tu penses que ça serait bien de communiquer à un auditoire large aujourd’hui, ça serait quoi ?

 

Isabelle : Oui, moi, je travaille beaucoup en nutrition sportive avec des athlètes ou des gens qui veulent se remettre en forme aussi, qui pratiquent différents sports d’endurance. Il y a souvent une question en lien de “Comment gérer mon énergie à travers la journée pour avoir de l’énergie au travail, avoir de l’énergie à l’entraînement ?” Toute la question de la répartition énergétique dans la journée devient super importante aussi. Partir la journée du bon pied avec un petit déjeuner qui est soutenant, qui est rassasiant. On pense entre autres à l’apport en protéines, le matin, qui est souvent un petit peu déficitaire. Donc de partir la journée avec deux toasts à la confiture, possible qu’on parte la journée du mauvais pied.

 

Sébastien : Puis à l’inverse, trois saucisses, puis six morceaux de bacon, ce n’est pas mieux.

 

Isabelle : Ce n’est pas nécessairement mieux.

 

Sébastien : J’aime les chiffres. L’inflation annuelle au Canada, ce sont des chiffres de mars 2023, les derniers qui ont été publiés. On parle de 4,3 % d’inflation au pays, mais quand on regarde l’inflation des aliments, c’est encore élevé, on est à 9 % année sur année. Ça pousse encore tout près du sommet de 10,5 % qui a été atteint en janvier dernier. Avec tout ça, Isabelle, il faut te poser la question. Est-ce que tu aurais trois trucs, disons, le top trois des trucs pour économiser à l’épicerie ?

 

Isabelle : Oui, on en a parlé tout à l’heure. Le fait de prioriser à certains repas les protéines végétales plutôt que les protéines animales peut être un premier truc. Le fait de cuisiner. Le temps, on dit le temps, c’est de l’argent, mais c’est vrai en cuisine. Donc d’acheter du riz sec plutôt que d’acheter le petit sachet de riz déjà précuit, d’acheter un poulet cru plutôt que le poulet déjà prêt à manger. Donc vraiment de faire les recettes soi-même à la maison, c’est sûr qu’on économise. Et le fait aussi de planifier ses repas. Donc ça nous évite de gaspiller certains aliments. Ça nous permet aussi de regarder les circulaires, de faire des économies sur ce qui est en rabais durant la semaine dans les supermarchés qu’on fréquente.

 

Sébastien : Jeter moins, c’est une bonne solution.

 

Isabelle : Tout à fait.

 

Ashleay : Merci beaucoup Isabelle. Je suis vraiment contente de notre échange et que tu partages de belles solutions concrètes. Merci aussi à Sébastien, comme toujours, plein d’informations à partager et à tous les auditeurs, merci d’avoir été là. Encore une fois, si vous avez aimé cet épisode, on vous invite à le partager à votre entourage ou à donner votre avis sur la plateforme d’écoute Apple, Spotify ou Google Balado. Merci et on se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Vous avez aimé cet épisode et vous aimeriez en apprendre davantage sur l’actualité économique ? Abonnez-vous à notre balado À vos intérêts ! disponible sur toutes les plateformes. Vous pouvez aussi visiter la page actualité économique sur ia.ca et nous suivre sur les réseaux sociaux.

À propos

Sébastien possède près de 20 ans d’expérience dans les secteurs privé et public. En plus de son rôle de stratège en chef et d’économiste sénior, il est également gestionnaire de portefeuilles chez iA Gestion mondiale d’actifs et membre du comité d’allocation d’actifs de la société. Ces fonctions lui permettent d’exprimer sa passion pour les chiffres, les mots et la communication. Sébastien agit en tant que porte-parole de iA Groupe financier et conférencier invité sur les questions qui touchent l’économie et la finance. Avant de se joindre à iA en 2013, il a occupé divers postes dans le secteur de l’économie à l’Autorité des marchés financiers, chez Desjardins et au ministère des Finances du Québec. Sébastien est titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en économie de l’Université Laval et détient le titre de CFA.

Sébastien Mc Mahon et Isabelle Morin

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