Ashleay : Bienvenue au balado À vos intérêts! de iA Groupe financier où l'objectif est de vous partager l'essentiel de l'actualité économique et de ses impacts sur vos finances. Mon nom est Ashleay et je suis avec vous pour cet épisode estival en mode à distance, mais toujours en compagnie de mon collègue stratège en chef et économiste senior Sébastien Mc Mahon. Alors, parlons bébé. Sébastien, nos journées à nous de petit bébé sont un peu passées, mais plusieurs personnes pensent à commencer ou à agrandir leur famille lors de l'été. Alors là, j'ai plein de questions pour toi, Sébastien. Financièrement, l'arrivée de bébé, ça peut ressembler à quoi? Est-ce que les familles peuvent faire quelque chose de mieux pour couvrir leurs dépenses ou à quoi doivent-elles penser, même, pour le futur financier?
Sébastien : Bien, c’est une très bonne question. Regardez, avoir un bébé, ça coûte cher. Puis élever des enfants aussi, ça coûte cher. On estime généralement que c’est environ 10 000 $ par année pour les 18 premières années de vie d’un enfant. Donc, il faut se préparer à ça. Mais si on focus plutôt sur la première année, là, le coût d’avoir un bébé, bien, il y a un paquet d’études qui existent, mais au Canada, il n’y a pas vraiment d’études de définitives. On en a trouvé une du côté américain qui dit que plus vous gagnez de sous, plus vous allez dépenser pour votre bébé à la première année. Donc il n’y a pas vraiment de chiffre magique, mais je vous dirais que pour un ménage moyen, il estimait que c’est environ 10 000 $ américains par année pour la première année de vie d’un enfant, donc on dirait environ 14-15 000 $ canadiens. Il y a plusieurs facteurs à prendre en ligne de compte, je vous dirais. Les coûts d’une garderie, c’est un morceau qui est très important. On est chanceux au Québec, je vous dirais, c’est environ, quand on enlève tous les crédits, c’est estimé à environ 180 $ par mois, le coût d’une garderie au Québec. Le plus dispendieux au Canada, selon l’étude que j’ai ici du Canadian Centre for Policy Alternatives, on parle d’environ 1500 $ par mois dans la région de Toronto. Donc c’est un coût de dépense qui est important. Mais la première année, il y a plusieurs dépenses qui s’ajoutent aussi. Si c’est notre premier enfant, il faut s’équiper. Quand on parle, ça prend un berceau, ça prend un siège d’auto, ça prend une poussette, ça prend une table à langer. Donc si on achète neuf, ça peut monter à quelques milliers de dollars. Si on achète dans l’usagé et on a de bons samaritains qui nous font des dons, on peut s’en sortir à moindre coût. Mais il y a les couches aussi qui coûtent environ 50 $ par mois au moins. Donc c’est tous des éléments qui sont importants. Donc, vous savez, ici, on parle de finances personnelles, donc, c’est juste pour dire, c’est les dépenses qui sont importantes. Si vous vous référez à votre budget, ce qui est recommandé généralement par les conseillers financiers, c’est pour faire face aux dépenses variables de la première année d’un bébé, c’est bon d’épargner 20 % de votre revenu après impôts. Donc ce n’est pas rien’. On ne p’rle pas d’épargner des millions de dollars, là, mais quand même’ ça va avoir un impact assez important sur votre rythme de vie. Puis, une bonne façon d’épargner, puis on en p’rle beauc’up, là, ici, des produits, un CELI, c’est toujours un bon moyen d’épargner cet argent-là, parce que vous n’aurez pas besoin de payer d’impôts sur les gains que vous allez réaliser. Mais c’est surtout important que l’argent qu’on épargne ’soit investi aussi pour le faire travailler, vous savez, avec le coût de la vie et l’inflation, il faut aller chercher des gains avec nos investissements. Donc c’est important d’avoir des portefeuilles qui sont bien balancés, même si, quand même, c’est des besoins qui sont légèrement de court terme. Mais finalement, bien sûr, on vient souvent, les régimes d’épargne-études, bien, quand on a des enfants qui arrivent bien, ça fait en sorte que l’on peut commencer à cotiser à un régime d’épargne-études, puis on gagne à cotiser tôt. Puis n’oubliez pas que vous pouvez avoir des subventions de 20 % du niveau fédéral. Au Québec, vous avez 10 % en plus du point de vue provincial. Donc c'est 30 % de subventions que vous allez pouvoir aller chercher puis faire fructifier cet argent-là pendant longtemps. Bien, c’est la façon qu’on peut gagner puis s’assurer que, bien, quand les enfants vont être rendus à l’âge de faire des études, bien, ça ne sera pas un problème financier. Puis n’oubliez pas que si vous avez un deuxième enfant ou un troisième enfant qui s'ajoute, bien, vos plafonds de cotisation vont augmenter. Donc encore plus d'opportunités pour bénéficier des subventions. Mais quand même, l'important c'est d'avoir un plan, d'avoir un budget.
Ashleay : Bien, merci beaucoup, Sébastien. Puis à nos auditeurs et auditrices, si vous avez aimé cet épisode, vous pouvez le partager avec votre entourage et nous donner votre avis sur les plateformes d'écoute Apple, Spotify ou Google Balado. Si le cœur vous en dit aussi, n’hésitez surtout pas à nous écrire avec vos commentaires, vos suggestions sur nos plateformes de réseaux sociaux ou à l'adresse courriel social@ia.ca Merci et on se retrouve la semaine prochaine. Vous avez aimé cet épisode et vous aimeriez en apprendre davantage sur l'actualité économique? Abonnez-vous à notre balado À vos intérêts! disponible sur toutes les plateformes. Vous pouvez aussi visiter la page Actualités économiques sur ia.ca et nous suivre sur les réseaux sociaux.
À propos
Sébastien possède près de 20 ans d’expérience dans les secteurs privé et public. En plus de son rôle de stratège en chef et d’économiste sénior, il est également gestionnaire de portefeuilles chez iA Gestion mondiale d’actifs et membre du comité d’allocation d’actifs de la société. Ces fonctions lui permettent d’exprimer sa passion pour les chiffres, les mots et la communication. Sébastien agit en tant que porte-parole de iA Groupe financier et conférencier invité sur les questions qui touchent l’économie et la finance. Avant de se joindre à iA en 2013, il a occupé divers postes dans le secteur de l’économie à l’Autorité des marchés financiers, chez Desjardins et au ministère des Finances du Québec. Sébastien est titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en économie de l’Université Laval et détient le titre de CFA.
Sébastien Mc Mahon
Vice-président, allocation d'actifs, stratège en chef, économiste sénior et gestionnaire de portefeuillesCe balado ne doit pas être copié ou reproduit. Les opinions exprimées dans ce balado reposent sur les conditions actuelles de marché et peuvent changer sans préavis. Elles ne visent nullement à fournir des conseils en matière de placement. Les prévisions données dans ce balado ne sont pas des garanties de rendement. Elles impliquent des risques, des incertitudes et des hypothèses. Bien que ces hypothèses nous paraissent raisonnables, il n’y a aucune assurance qu’elles se confirment.