5 conseils pour un retour au travail zen après un congé parental

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Peu importe sa durée, congé parental rime avec retour au travail, et ce dernier peut générer beaucoup d’anxiété.

 Plusieurs parents se demandent s’ils arriveront à performer au travail tout en s’occupant d’un bébé qui dépend d’eux pour… tout. Ou comment ils pourront gérer la charge mentale liée à la famille tout en gérant celle du travail. Ou s’ils pourront encore prendre du temps pour eux, ou pour leur couple.

Tout cela est normal alors… pas de panique!

Suivez ces conseils pour retrouver une certaine zénitude.

Conseil 1 : Vous avez envie de retourner au boulot? Ne culpabilisez pas!

Il est plutôt rare d’entendre un nouveau parent dire « J’ai tellement hâte de retourner travailler! ». Pourtant, plusieurs ont réellement envie de reprendre le boulot, ne serait-ce que pour :

  • Reprendre contact avec les collègues ou… des adultes (des mois à parler en monosyllabes avec bébé est peut-être moins stimulant pour certaines personnes).
  • Obtenir de la reconnaissance (bébé ne vous remercie probablement pas lorsque vous changez sa couche, et ne vante sûrement pas vos mérites à votre entourage).
  • Sortir de la maison (aussi belle et confortable soit-elle, y passer toutes vos journées n’est peut-être pas votre idéal).
  • Retrouver un certain équilibre (donner le boire aux deux ou aux quatre heures est une forme d’équilibre… très exigeante).
  • Faire ce qui vous passionne (bon, d’accord, le cardio-bébé ou la préparation de purées peuvent être très agréables, mais est-ce votre passion?).
Si vous avez vécu votre congé parental comme une forme de perte identitaire, retourner au travail peut parfois vous aider à recréer un certain équilibre. Le travail est en effet primordial et certaines personnes ont de la difficulté à en « faire le deuil » pendant une longue période. Si c’est votre cas, il est normal d’avoir envie de reprendre le boulot, et vous ne devez pas vous sentir coupable.

 

Conseil 2 : Exprimer vos besoins

Bien communiquer dans le couple n’est pas toujours facile, mais le faire lorsque la famille vient de s’agrandir est encore parfois plus complexe. Mais cela est essentiel, et c’est souvent ce qui vous permettra de vous sortir la tête de l’eau ou de simplement sentir que vous n’êtes pas la seule personne à avoir des besoins inassouvis.

Par exemple, si vous avez besoin que les tâches de la maison soient bien organisées pour réduire la pression, dites-le à votre partenaire, et discutez des moyens à mettre en place pour vous libérer l’esprit.

Vous avez plutôt besoin de faire des tableaux de répartition des corvées? De préparer des listes pour vous assurer de ne rien oublier? Parlez-en et… surtout, n’oubliez pas de demander aussi à l’autre parent d’exprimer ses propres besoins. Cela facilitera la communication et permettra des échanges constructifs pour le bien de la famille.

Conseil 3 : Accepter que votre vie ne soit plus comme avant

L’arrivée d’un enfant change nécessairement des choses… plusieurs choses.

Pour vous, cela signifie peut-être devoir demander de l’aide pour arriver à tout faire. Pour d’autres, c’est réduire le temps au travail, réaménager l’horaire, ou faire un retour progressif au boulot.

Certains parents ont même l’impression d’être en « décalage » par rapport aux collègues qui n’ont pas d’enfant, ou ont le sentiment d’avoir perdu toute liberté (le 5 à 7 improvisé, ce n’est plus toujours possible!).

Le secret? Simplement accepter que ce ne sera plus comme avant. Devoir changer certains aspects de votre vie, une fois parent, est incontournable.

La solution pour Emma

Avant d’être mère, Emma quittait le travail vers 17 h et passait au supermarché acheter des aliments frais pour le repas du soir, qu’elle improvisait.

Depuis son retour de congé, pour passer plus de temps avec sa fille, elle fait plutôt ses courses le weekend, quitte le travail à 16 h 30 (elle travaille 30 minutes le midi pour compenser) et retourne directement chez elle.

Elle doit évidemment planifier davantage ses repas à l’avance, mais cela lui permet d’apprécier grandement le temps additionnel qu’elle peut passer en famille. De plus, le fait de savoir ce qui constituera le repas du soir lui enlève une « tâche mentale » à accomplir chaque jour (Quoi manger ce soir?).

 

Conseil 4 : Bien vous entourer

Si vous venez d’avoir un enfant, le fait de bien vous entourer créera un espace sécuritaire pour vous confier ou obtenir de l’aide et des conseils, sans jugement.

Que ce soient des membres de votre famille, des collègues en qui vous avez confiance, des amis et amies, des spécialistes, ou des groupes communautaires, ces personnes pourront vous écouter, vous aider à décompresser, vous donner des trucs, ou peut-être même prendre soin de votre enfant au besoin.

Une oreille attentive pour Jonathan

Nouveau papa, Jonathan s’est senti complètement dépassé trois semaines après son retour au travail. Il avait l’impression d’être partout et nulle part à la fois, et de n’accomplir que partiellement ses tâches, tant celles du travail que celles de la maison.

En discutant avec son voisin Derek au parc, pendant que les enfants s’amusaient, il a réalisé que celui-ci avait vécu exactement la même chose quelques mois plus tôt, et il s’est senti compris.

Les deux hommes sont rapidement passés de simples voisins à amis, puis à confidents, et le fait de pouvoir échanger sincèrement, sans contrainte, a beaucoup aidé Jonathan à se sentir moins seul. Il s’est même senti épaulé.

 

Conseil 5 : Accepter l’imperfection

Faites-vous partie des parents qui croient que vous pourrez reprendre le boulot là où vous l’avez laissé il y a quelques mois, comme si de rien n’était? Si oui, vous vous trompez. Vous prendrez rapidement conscience de votre état de fatigue ou de la charge mentale qui s’est accumulée dans les derniers mois. Ou, de retour au travail, vous éprouverez peut-être de l’anxiété de performance, ou aurez le réflexe de vous comparer aux autres.

Le cliché des parents parfaits véhiculé par les réseaux sociaux n’aide pas. Il est possible que vous en veniez à souffrir d’épuisement – physique ou mental – en raison de votre « apparente incapacité » à vous conformer aux exigences extérieures… ainsi qu’à vos propres exigences.

Gardez à l’esprit qu’il est normal de vous sentir ainsi et que la perfection n’existe pas. Chose certaine, personne, pas même votre bébé, ne l’exige de votre part, et vous ne devriez surtout pas l’exiger de vous-même.

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