Comment préparer son potager au printemps

Cultiver ses propres fruits, légumes, fleurs et fines herbes apporte beaucoup de fierté, en plus de fournir de délicieuses récompenses. La clé est de choisir stratégiquement l’emplacement du potager, de bien préparer la terre et de soigneusement transplanter les semis.

Planification

1. Quel type de sol y a-t-il dans votre cour?

Les différents types de sols contiennent des nutriments différents. Il est donc primordial de bien connaître la terre dont vous disposez chez vous : est-elle sableuse, argileuse, siliceuse ou tourbeuse? Vous pourrez ainsi prévoir la quantité adéquate de compost et de terreau dont vous aurez besoin et planifier vos plantes en fonction de celles qui se prêteront bien à votre type de sol.

2. Quel est l’ensoleillement de votre jardin?

Déterminez si votre potager profitera de la lumière directe du soleil ou s’il se trouvera plus à l’ombre. Adaptez son contenu et son emplacement selon l’ensoleillement dont votre cour dispose. Par exemple, les laitues prospèrent à l’ombre, tandis que les tomates se plaisent au soleil.

3. Qu’avez-vous fait pousser l’an dernier?

Il est préférable de procéder à une rotation des plants pour éviter d’appauvrir le sol. Changez donc l’emplacement de votre potager ou disposez les plants dans un autre ordre que la saison précédente.

4. Avez-vous tous vos accessoires de jardinage?

Assurez-vous d’avoir tous les instruments essentiels : petite pelle, gants, tuteurs et ficelle, arrosoir, bêche, etc. Si ce sont vos premiers pas en horticulture, procurez-vous le nécessaire de jardinage à la quincaillerie ou dans un centre de jardinage, ou empruntez des outils à vos voisins.

Préparation du terrain

1. Une fois que la neige a fondu, préparez le sol de votre potager. Nettoyez votre terrain des débris qui y sont tombés pendant l’hiver.

2. Labourez le sol à l’endroit où vous ferez votre potager et arrachez les mauvaises herbes. Afin de défaire les mottes de terre compacte, il suffit de retourner doucement la terre avec une bêche. Agissez tôt pour laisser le temps aux verres de terre de s’amuser pleinement et d’aérer le sol.

3. Pour empêcher les mauvaises herbes de pousser et d’envahir vos nouvelles plantes, étendez d’abord une couche de papiers journaux ou de cartons à l’emplacement de votre potager. Déposez ensuite des feuilles mortes qui sont tombées sur votre terrain à l’automne. Étalez enfin du compost et du terreau; ces deux éléments doivent se retrouver sur le dessus, en une couche d’une dizaine de centimètres.

Transplantation

1. Acclimatez vos plants de manière graduelle. Pendant une ou deux semaines, sortez-les quelques heures chaque jour, qu’il pleuve ou qu’il fasse soleil, dans le but de les habituer à l’environnement extérieur.

2. Attendez la fin mai pour transplanter certaines plantes, et patientez jusqu’à la mi-juin pour d’autres : le moment de la transplantation dépend de la tolérance des plants au gel. Consultez un calendrier de semis pour planter et transplanter vos semis exactement au bon moment.

3. Au moment de retirer vos plantules de leur pot, soyez très délicat : les racines sont encore fragiles. Disposez vos plants de manière stratégique dans votre potager : selon la méthode du compagnonnage, certaines plantes sont plus fortes quand elles poussent à côté de plants particuliers ou, au contraire, sont affaiblies par la proximité d’autres.

4. Couvrez votre potager d’un grillage ou d’un filet tendu pour protéger le fruit de vos efforts contre les bêtes sauvages : les rongeurs et les oiseaux seront à coup sûr attirés par vos bonnes plantes.

Vous n’avez pas de cour arrière? Ce n’est pas un obstacle à la réalisation de votre propre potager! Accrochez des bacs à la rambarde de votre balcon, déposez vos semis à l’extrémité des marches et utilisez les barreaux de la rampe d’escalier comme tuteurs, posez vos plants sur le bord des fenêtres, inscrivez-vous à un jardin communautaire ou collectif, etc.

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