Jacques Potvin - Le défenseur offensif

Si les hauts dirigeants de iA Groupe financier formaient une équipe de hockey, Jacques Potvin y occuperait certainement le poste de défenseur. « Un défenseur offensif! », insiste le vice-président exécutif, chef des finances et actuaire en chef. « Ce n’est pas moi qui la mets dans le filet, même si j’en suis capable. Je suis plutôt là pour appuyer l’attaque, relancer le jeu et fournir l’effort supplémentaire », illustre le chien de garde de la solidité financière de la quatrième société canadienne d’assurance et de gestion du patrimoine.
L’homme de 52 ans a succédé à René Chabot comme actuaire en chef, un poste qu’il occupe depuis maintenant un an. Pour l’anecdote, c’est ce même René Chabot qui l’a engagé il y a 28 ans à sa sortie des bancs de l’Université Laval, d'où il est diplômé en sciences actuarielles. « Nous avions eu un bon contact lors de l'entrevue d’embauche », se souvient ce fier natif de la région du Lac-Saint-Jean, en riant.
La transparence et l’aisance qu’a alors démontrées Jacques Potvin lui ont ouvert les portes d’une carrière chez iA Groupe financier, son premier et seul employeur jusqu’à ce jour. Pour cet étudiant talentueux, l’arrivée sur le marché du travail a été un moment fondateur. « J’ai réellement eu la piqûre pour mon métier à ce moment-là. Depuis, je touche à un paquet de domaines variés et je côtoie des gens d’exception », se réjouit-il.
Jacques Potvin est responsable des Services actuariels, des Services comptables et de la Fiscalité, des Relations avec les investisseurs et des Services juridiques et des Ressources matérielles. Bref, il cumule les responsabilités. Malgré tout, la pression de performance ne l’atteint pas. « Mon truc est de travailler dans le plaisir. Je suis convaincu qu’on peut être sérieux tout en s’amusant, bien que cela semble contradictoire », explique-t-il. La pêche, le jardinage, la cuisine meublent en outre les temps libres de ce bon vivant.
Son parcours au sein de iA Groupe financier l’a amené à occuper plusieurs chaises et à exercer maintes fonctions. Dès 1994, il est passé de l’Actuariat à l’Informatique, où il se souvient « avoir été largué dès le premier jour ». Rapidement, il a néanmoins appris à piler sur son orgueil et à sortir de sa zone de confort au profit des assurés et des investisseurs du Groupe. « C’est comme s’ils étaient des membres de ma propre famille, je veux bien les traiter, il n’y a pas de doute », conclut-il.